Thursday, September 14, 2017

Le Président de la République Joseph Kabila engagé dans la mise en œuvre de l’Accord du 31 décembre 2016

- Le président de la République Joseph Kabila Kabange est engagé dans la mise en œuvre intégrale de l’Accord du 31 décembre 2016 et de l’Arrangement particulier, a déclaré André- Alain Atundu Liongo, Porte-parole de la Majorité présidentielle (MP), au cours d’un point de presse tenu mercredi à Kinshasa. Selon le porte-parole de la MP, le Chef de l’Etat se conforme aux dispositions de la Constitution en vigueur garantissant la continuité de l’Etat dans l’exercice du pouvoir et de l’Accord politique du 31 décembre 2016 qui trace une feuille de route consensuelle sur le renouvellement de la classe politiquez par la bonne fin du processus électoral. Cela, a-t-il dit, est contraire aux manœuvres des leaders du G7 et du Rassemblement qui tentent en vain d’éloigner la perspective des élections sous l’œil complaisant de leurs complices au sein de la communauté internationale. En effet, le président Kabila respecte la mise en œuvre dudit accord et de l’Arrangement particulier par la nomination d’un Premier ministre du Rassemblement conformément à l’Accord du 31 décembre 2016.La normalisation de la situation à Kinshasa et au Kasaï après les attaques de la Prison de Makala par des éléments de Bundu dia Kongo et de Kamwena Nsapu ainsi que l’arrestation des principaux chefs de bandes et la mise à la disposition sans faille par le gouvernement des fonds nécessaires pour organiser et achever l’opération de l’enrôlement électoral sur l’ensemble du pays à la satisfaction de la CENI sont aussi des faits qui témoignent le respect de l’application de cet accord par le chef de l’Etat, a renchéri Atundu. Le Porte-parole de la MP a stigmatisé les comportements de certains personnages de la communauté internationale qui vont à l’encontre des leaders africains, réunis au sein de l’UA, la SADC ou la CIRGL, soutenant les initiatives du Président Kabila ; qui n’hésitent pas à torpiller, contre toute rationalité démocratique, les efforts de tout un peuple. Cela pour sortir du tunnel de l’incertitude politique et éloigner le spectre de la violence par la tenue des élections fiables. Il a également dénoncé les relations « troublantes » entre M. Soros et M. Moise Katumbi qui ne reculent décidément devant aucune compromission pour trahir son pays. C’est dans ce cadre que le Porte-parole de la MP a évoqué la récente publication intitulée : « Les réseaux Soros en Afrique » qui a mis à nue et dénonçant l’action nocive de Soros dans le continent. Il a fait savoir que la NOGEC a saisi la justice congolaise pour mener les investigations sur l’origine des fonds finançant le G7, le Rassop, la Lucha, Filimbi et ACAJ. Malgré toutes ces manœuvres, a dit M. Atundu, le Chef de l’Etat poursuit de façon imperturbable son œuvre d’assainissement de la vie politique congolaise, notamment en autorisant en date du 05 septembre à Brazzaville, l’adhésion de la RDC au Groupe d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique centrale (GABAC) et en organisant dans la capitale congolaise le Forum national sur la réforme du système fiscal en RDC. Roger Kitemoko - Mambwene.

Les banques chinoises ferment leurs portes aux clients nord-coréens

Etre client nord-coréen dans une banque chinoise ? Ce n'est plus évident, depuis que Pékin a commencé à imposer de sévères restrictions à ses clients venant du pays voisin, tombé en disgrâce pour avoir développé l'arme nucléaire. En juin dernier, Washington avait accusé la Bank of Dandong, implantée à la frontière, de transactions obscures avec des entreprises impliquées dans le développement de missiles nord-coréennes. Depuis, cette banque ne propose plus de services bancaires aux ressortissants nord-coréens. D'autres banques lui emboîtent le pas. Tout Nord-coréen qui se présente au guichet de l'Agricultural Bank of China pour déposer ses économies sur un compte chinois sera confronté à un refus catégorique des employés, comme dans cette succursale de Yanji près de la frontière : « Depuis quelques mois déjà, ils ne peuvent plus ouvrir un compte chez nous, confirme une employée. Notre banque ne propose aucun service aux clients nord-coréens et aucune transaction financière, parce que nous avons reçu un document gouvernemental les interdisant. Nous avons prévenu nos clients nord-coréens de ces mesures il y a un ou deux mois. Nous supprimons leurs comptes et ils ne pourront pas les rouvrir. » Peine perdue de voir ailleurs, chez les concurrents de l'ICBC dans la même ville. Là aussi, les agents de banque ont reçu l'ordre de ne plus faire affaire avec des clients venant de la Corée du Nord, situé juste en face de Yanji : « Dès que nous avons reçu le document écrit, toute ouverture de compte a été interdite. Si un client ne peut pas retirer de l'argent de son compte déjà existant, cela veut sans doute dire qu'il a été gelé, sans que nous connaissions la raison. Depuis un moment, c'est l'administration judiciaire qui peut directement fermer un compte chez nous. » Gel des avoirs Au Conseil de sécurité de l'ONU, la Chine a bel et bien refusé le gel des avoirs et des fonds secrets du dirigeant nord-coréen Kim Jong-un, mais ceux de ses compatriotes ne semblent plus être à l'abri. Roger Kitemoko - Mambwene.

RDC : les femmes veulent s’unir pour gérer la chose publique et résoudre les conflits

Une soixantaine des femmes venues de toutes les provinces de la RDC et réunies au sein d’un forum ont pris la résolution de fédérer les organisations des femmes congolaises afin de participer à la gestion de la chose publique. Ce forum des femmes de la RDC se tient depuis le mardi 12 septembre à Kinshasa. Selon la Synergie des femmes victimes de violences sexuelles (SFVS) qui organise ces assises, il faut que la femme se prépare à participer à la résolution pacifique des conflits en RDC. « Nous voulons mettre l’accent sur la participation de la femme dans la gestion de la chose publique et dans les résolutions des conflits. Dans une grande partie de notre pays, il y a des conflits. Mais les femmes sont toujours oubliées dans les négociations de paix et n’exercent pas leur pouvoir. Si les femmes sont suffisamment représentées, il y aura des solutions durables », estime Justine Masika, présidente de SFVS. Roger Kitemoko - Mambwene.

Sunday, September 10, 2017

Le choléra atteint des "proportions inquiétantes" en RDC

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) s’est alarmée avant hier samedi le 09 septembre 2017 à Kinshasa de la propagation d’une épidémie de choléra déclenchée en juillet, qui touche désormais 20 des 26 provinces de la République démocratique du Congo, et a tué 528 personnes. "L’épidémie du choléra en République Démocratique du Congo atteint des proportions inquiétantes avec désormais 20 provinces sur 26 touchées par la maladie", écrit l’OMS dans un communiqué. "Plus de 1.500 cas suspects" sont enregistrés par semaine depuis la fin du mois de juillet 2017 et, au 2 septembre, "les autorités de la RDC ont déjà recensé un total cumulé de 24.217 cas suspects avec 528 décès", indique le bureau de l’OMS en RDC. La maladie touche déjà plusieurs villes de l’est, de l’ouest et du nord. "Le risque de propagation demeure encore très élevé vers la région du Grand Kasaï (centre de la RDC) où les conditions sanitaires et sécuritaires dégradées accroissent encore la vulnérabilité face à cette épidémie". La dernière épidémie de choléra dans la région du Kasaï remonte à 2003. L’OMS s’est "engagée à donner une contribution financière immédiate de 400.000 dollars américains pour le déploiement des équipes techniques dans les zones prioritaires" afin de soutenir les autorités congolaises dans la lutte contre l’épidémie. Cependant, il est "essentiel que l’assainissement des milieux, l’hygiène individuelle et collective soient mis en pratique et que l’eau potable soit accessible aux populations les plus exposées au risque de contamination du choléra", déclare le Dr Allarangar Yokouidé, le chef de l’OMS en RDC. Selon l’ONU, le choléra est devenu un problème de santé publique majeur en RDC, avec des milliers de cas enregistrés chaque année dans de nombreuses provinces de l’immense pays dépourvu d’infrastructures, et où la majeure partie de la population vit dans la pauvreté. En 2016, une épidémie de choléra avait tué 817 personnes dans l’ensemble du territoire congolais, selon l’OMS. Roger Kitemoko Mambwene

Sunday, September 3, 2017

FELIX TSHISEKEDI ,UN RETOUR TENDU

Le retour en République démocratique du Congo de monsieur Félix Tshisekedi a suscité des tensions hier dimanche matin dans la capitale Kinshasa où les autorités avaient interdit le meeting de l'opposition prevu par le Rassemblement le meme jour, sur l’espace situé entre le Boulevard Triomphal et l’Avenue de l’Enseignement dans la commune de Kasa-Vubu. Le gouverneur de la ville justifie cette interdiction à cause de l’existence d’une autre sollicitation de meeting formulée par l’autre aile du Rassemblement au même endroit. « Je porte à votre connaissance que l’autre aile du Rassemblement m’a saisi par une correspondance du 24 août pour m’informer également de la tenue à la même date, au même endroit d’un meeting. Aussi, le site choisi se trouvant à proximité du siège des Forces novatrices pour l’Union et la solidarité (FONUS), j’ai tout lieu de craindre que votre prestation en ces lieux puisse passer pour une provocation », a indiqué André Kimbuta le gouverneur de la ville de Kinshasa. Un autre argument présenté par le gouverneur de la ville de Kinshasa est le fait que l’espace choisi par le Rassemblement n’est pas fermé et les forces de l’ordre pourraient éprouver des difficultés à sécuriser la population et leurs biens. il rappelle de ce fait qu'à la suite des manifestations du 19 et 20 septembre 2016 qui ont occasionné des pertes en vies humaines ainsi que des dégâts matériels importants, les services de l'ordre avaient décidé que les manifestations politiques publiques se tiennent dans les endroits fermés afin de leur permettre de garantir au mieux la sécurité des personnes et de leurs biens. Le président du Rassemblement de l'opposition Felix Tshisekedi est arrivé à bord d'un vol régulier en milieu de journée à l'aéroport de Ndjili après un séjour en Europe . Il devait rejoindre sa résidence du quartier de Limete.Pour un petit rappel qui n'est pas de trop , Félix Tshisekedi est le fils de l'opposant historique Etienne Tshisekedi, mort à 84 ans le 1er février 2017 à Bruxelles, et qui a été l'un des principaux opposants depuis le temps de Mobutu jusqu'au président Joseph Kabila.Pendant ce temps, il y a lieu de souligner que les autorités ont promis jeudi de publier "incessamment" un calendrier électoral "réaliste" après avoir recensé plus de 40 millions d'électeurs, soit 98,9% du corps électoral. ROGER KITEMOKO MAMBWENE . ADA

Thursday, August 31, 2017

Sante' : Les chirurgiens de la RD.Congo s’engagent à renforcer la prise en charge des malades

Les chirurgiens de la RDC ont décidé de créer une « Société de chirurgie du Congo » pour renforcer la prise en charge des malades et la formation continue à l’issue du 1er congrès de la Société congolaise de chirurgie tenu , les 29 et 30 août 2017 à Kinshasa. Une direction provisoire et des sections provinciales ont été mis sur pied pour le fonctionnement de cette société. Les participants ont également adopté des résolutions liées à la nécessité d’évoluer vers l’accréditation de la pratique médico-chirurgicale et de disposer des registres de certaines maladies, tel que le cancer en RDC. Ils ont plaidé auprès du gouvernement pour le renforcement en équipements ainsi qu’en effectifs des chirurgiens dans les hôpitaux et zones de santé du pays. Un travail en synergie a été recommandé entre les universités (formateurs), le ministère de santé (utilisateur), les sociétés savantes (praticiens) et le Conseil national de l’Ordre des médecins (contrôleur) pour l’harmonisation des soins, des pratiques et des techniques chirurgicales ainsi que la formation de ce corps médical. Tour à tour, le chef de département de chirurgie de la faculté de médecine de l’Université de Kinshasa(UNIKIN), Pr Glennie Ntsambi et le président de l’organisation de ce congrès, Berthier Nsadi, également président national du Conseil de l’ordre des médecins , ont salué le bon déroulement de ces assises , dont les objectifs étaient de faire l’état des lieux de la pratique chirurgicale en RDC, le balisage de la procédure d’accréditation des praticiens par l’Ordre des médecins au travers des sociétés savantes et des universités . Il a été aussi question de faire l’évaluation de l’état du pays vers la transplantation d’organes dans le futur proche et l’évolution de la pratique chirurgicale vers les technologies nouvelles. Des certificats ont été remis aux participants à ces assises organisés, avec le concours de l’Académie de recherche et d’enseignement supérieur de Belgique(ARES) pour le financement à ce congrès, et l’université de Kinshasa, l’Université de Lubumbashi et l’Université de Liège de Belgique pour leur contribution scientifique. Par : ROGER KITEMOKO MAMBWENE.ADA

Tuesday, August 29, 2017

Elections en RDC: 40,6 millions d’électeurs inscrits, mais pas de calendrier

Mardi le 29 Aout 2017 Le processus électoral et l’établissement d’un nouveau calendrier pour les futurs scrutins en RDC est au centre des discussions qui devaient se tenir cette semaine à Kananga entre la Commission électorale nationale indépendante (Céni), le gouvernement et le Conseil national de suivi de l’accord. Conseil national qui a d’ailleurs annoncé à l'Agence France Presse ne pas être représenté à cette réunion qui se termine mercredi et à l’issue de laquelle le président de la Céni promet que seront connues les dates des futurs rendez-vous électoraux. « Le processus évolue et nous avons beaucoup de défis devant nous », insiste Corneille Nangaa, président de la Commission électorale nationale indépendante. Interrogé par la RFI sur l’avancée des discussions en cours à Kananga, il précise que le nombre de « 40,6 millions électeurs inscrits sur les listes électorales » a été atteint au terme des campagnes d’enrôlement menées ces derniers mois. « Il nous reste le Kasaï, où nous devons lancer le même processus », souligne-t-il cependant. Cette région de la République démocratique du Congo est en effet le théâtre de violences depuis plus d’un an. Les exactions commises par les différents belligérants sur les civils poussent des milliers de personnes à fuir, rendant d’autant plus difficile les opérations nécessaires à l’avancée du processus électoral dans cette région. ROGER KITEMOKO -MAMBWENE .ADA Tel +243 895350884

Thursday, March 30, 2017

RDC: le Rassemblement refuse de participer aux consultations du président Kabila

Après l'échec des négociations directes entre la majorité et l’opposition sous l'égide de la Cenco, le président Joseph Kabila consulte toutes les parties concernées. Pour la majorité, c'est une démarche honnête. Mais l'opposition menée par Félix Tshisekedi et Pierre Lumbi refuse d'y souscrire. Les personnes désignées pour mener ces consultations appartiennent à la majorité présidentielle, partie adverse dans les négociations directes. Depuis mercredi, les émissaires du président Joseph Kabila consultent en son nom. Ils ont entrepris des contacts qualifiés d'informels avec les différentes parties prenantes aux négociations directes tenues sous l'égide de la Cenco. L'objectif, selon le porte-parole de la majorité présidentielle, Alain André Atundu, c'est de « baliser le terrain » en rapport avec les deux questions d'achoppement : la nomination du Premier ministre et la désignation du président du Conseil national de suivi de l'accord. Pour la majorité, on ne peut pas douter de l'engagement et la bonne foi du chef de l'Etat dans la réalisation des élections à la date convenue, c'est-à-dire avant fin 2017. Si toutes les autres plates-formes intéressées ont favorablement répondu à ces consultations, en revanche le Rassemblement conduit par le duo Félix Tshisekedi et Pierre Lumbi y voit un piège. « Comment le coach d'une équipe peut-il proposer d'encadrer l'équipe adverse dans un match qui oppose les deux clubs ? » s'est interrogé Christophe Lutundula, le vice-président du G7. En tout cas, au Rassemblement, on relève qu'Aubain Minaku, le président de l'Assemblée nationale, et Adolphe Lumanu, qui consultent au nom du président Kabila, figurent parmi ceux-là même qui ont récusé la candidature Pierre Lumbi à la tête du CNSA au motif que l'ancien conseiller spécial en matière de sécurité ne réunit pas le consensus. Dans une déclaration faite jeudi, la majorité présidentielle a accusé le Rassemblement de vouloir mettre à exécution un projet initial de semer le chaos afin de prendre le pouvoir par la pression de la rue. Par ROGER KITEMOKO MAMBWENE ADA Eclipse Magazine de l'agence Canal DX Virtuel

Ce vendredi 31 mars, le Conseil de sécurité des Nations unies doit renouveler le mandat de la Monusco

, la mission de l'ONU en RDC. Une obligation formelle chaque année, mais aussi l'occasion de renégocier le mandat de cette mission en place en RDC depuis 1999 et particulièrement coûteuse. Dans un contexte préélectoral tendu dans le pays et alors que de nouveaux foyers de tension sont apparus ces derniers mois, l'un des enjeux est celui de réduire ou non le nombre de casques bleus sur le terrain. Pour les Etats-Unis, les 19 815 casques bleus en RDC sont trop coûteux mais aussi trop peu efficaces pour que leur nombre soit maintenu tel quel. Ils voulaient que ce chiffre soit réduit à 15 000. En face la France, qui a dirigé les négociations pour le renouvellement du mandat ces dernières semaines, a plaidé pour une réduction minimum, vue la crise politique en cours et les élections cruciales prévues d'ici la fin de l'année. Au final les 15 pays membres du Conseil de sécurité semblent avoir trouvé un compromis. L'effectif maximum autorisé sera réduit de 3000 personnes pour passer à 16 000 environ. Sur le terrain, cela se traduira par une baisse d'un peu moins de mille casques bleus, sachant que 16 893 soldats sont effectivement en RDC. Un compromis qui devrait également satisfaire les autorités congolaises. Kinshasa plaide depuis des semaines pour une réduction des troupes, trop peu efficaces selon elle face à des groupes armés ou des conflits ethniques. Au-delà de la protection des civils, l'autre enjeu c'est l'organisation des élections. La nouvelle résolution devrait mettre l'accent sur cet aspect. Offrir une assistance logistique mais aussi renforcer les capacités de la mission pour s'assurer que des législatives et une présidentielle soient bien organisées d'ici la fin de l'année. Par KITEMOKO MAMBWENE ROGER

Friday, March 10, 2017

RDC: la Snel alerte sur la production électrique durant la saison sèche 2017

En RDC, la Société nationale d'électricité (Snel) lance un avertissement. Une forte baisse de la production d'énergie est à craindre lors de la prochaine saison sèche, en juillet-août. Une conséquence de la trop faible pluviométrie enregistrée cette année. Un phénomène qui a fait diminuer le niveau des fleuves où s'alimentent les centrales hydroélectriques.

Wednesday, March 8, 2017

Madagascar: le cyclone Enawo a fait au moins 5 morts et plus de 12 000 sinistrés

A Madagascar, Enawo, le cyclone tropical, continue sa route. Ia touché terre mardi matins par les côtes nord-est de l'île, avec des vents moyens de 200km/h et des rafales à 300km/h. Aujourd'hui, son intensité a diminué, de sorte qu'il est devenu tempête tropicale modérée. Enawo est arrivé vers 17h30 à Antananarivo. Malgré la baisse des vents moyens, désormais à 65km/h, et des rafales à 90km/h, l'alerte rouge est maintenue jusqu'à demain dans la capitale : la montée des eaux, notamment dans les bas quartiers, fait craindre aux autorités un grand nombre de sinistrés. A 20h heure locale (18h heure de Paris), le bilan officiel faisait état de 5 morts, 10 288 déplacés et 12 321 sinistrés. A Madagascar, Enawo, le cyclone tropical, continue sa route. Ia touché terre mardi matins par les côtes nord-est de l'île, avec des vents moyens de 200km/h et des rafales à 300km/h. Aujourd'hui, son intensité a diminué, de sorte qu'il est devenu tempête tropicale modérée. Enawo est arrivé vers 17h30 à Antananarivo. Malgré la baisse des vents moyens, désormais à 65km/h, et des rafales à 90km/h, l'alerte rouge est maintenue jusqu'à demain dans la capitale : la montée des eaux, notamment dans les bas quartiers, fait craindre aux autorités un grand nombre de sinistrés. A 20h heure locale (18h heure de Paris), le bilan officiel faisait état de 5 morts, 10 288 déplacés et 12 321 sinistrés.

Monday, March 6, 2017

RDC: la Cenco ne tranchera pas les divisions du Rassemblement de l’opposition

En RDC, une fronde est apparue ce week-end au sein du Rassemblement de l'opposition. Alors que les nouveaux leaders avaient été nommés vendredi, Félix Tshisekedi en tant que président et Pierre Lumbi président du Conseil des sages, des ténors dissidents ont choisi leur propre président des sages, en la personne de Joseph Olenghankoy. Certains des dissidents ont ensuite demandé à la Conférence épiscopale de trancher. « Ce n'est pas à la Cenco de s'immiscer dans les querelles internes des plateformes politiques », répondent les évêques qui reconnaissent au passage un « large consensus » autour du choix de Félix Tshisekedi. Globalement, le vice-président de la Cenco, Mgr Fridolin Ambongo, craint que ces manœuvres politiques retardent davantage l'application de l'accord du 31 décembre. Dans le pire des cas, c’est de mettre dans les oubliettes l’accord du 31 Decembre.

Les voisins de la secte Bundu dia Kongo à Kinshasa Ma Campagne n'ont plus du courant electrique et l'eau.

L'eau et l'électricité avaient en effet été coupées par les autorités, pendant les deux semaines et demie de siège de la résidence du député Ne Mwanda Nsemi En RDC, trois jours après l’arrestation par la police du député et chef spirituel du mouvement politico-religieux Bundu dia Kongo, les voisins de ce député se plaignent de ne toujours pas avoir ni eau ni électricité chez eux. L'eau et l'électricité avaient en effet été coupées par les autorités, pendant les deux semaines et demie de siège de la résidence du député Ne Mwanda Nsemi. Dans cette famille du quartier Ma Campagne, c'est jour de lessive. Maïs, son frère et sa sœur, chacun équipé d'un seau d'eau, frottent énergiquement du linge avec du savon. A leurs pieds, des bidons d'eau ramenés de chez les voisins, car chez eux le robinet ne coule pas. « Le problème d’eau c’était avant. Mais à cause du problème Bundu dia Kongo, on nous a coupé le courant d’électricité ». Un voisin qui vit sur la même parcelle renchérit : « Le 14 février, on nous a coupé le courant et jusqu’à aujourd’hui on n’a pas le courant. C’est un problème ». Car le 14 février, pour obliger le chef spirituel de la secte Bundu dia Kongo, accusé d'appels au soulèvement, à se rendre, les autorités ont coupé l'eau et l'électricité de tout le quartier. Vendredi, le chef spirituel a été arrêté, mais le courant pas rétabli. Résultat dans la parcelle d'à côté, on démonte une tringle à rideaux. Nathalie, mère de deux enfants, a carrément décidé de déménager : « Ce n’est pas normal. On ne peut pas pénaliser tout un quartier, toute une population. On demande au gouvernement de voir comment il peut vraiment résoudre ça ». Dimanche après-midi, toutes les maisons de la rue dans laquelle vivait Ne Mwanda Nsemi étaient toujours privées de courant. Et ce malgré d'énormes poteaux électriques et une ligne haute tension qui passe justement dans cette rue et lui a donné son nom. Le député Ne Mwanda Nsemi a de son côté été placé en détention provisoire à la prison de Kinshasa ce week-end. Le bureau du Parlement doit maintenant se prononcer sur une éventuelle levée de son immunité parlementaire qui pourrait ouvrir la voie à des poursuites.