Wednesday, September 30, 2009

Une adolescente décède après avoir reçu un vaccin contre le cancer



Mardi 29 septembre 2009

Une collégienne britannique de 14 ans est morte lundi peu après avoir reçu un vaccin des laboratoires GlaxoSmithKline censé prévenir contre le cancer du col de l'utérus. Une enquête "urgente et complète" a été ouverte.
- Les autorités sanitaires britanniques ont lancé une enquête après le décès lundi au Royaume-Uni d'une collégienne de 14 ans peu après l'administration d'un vaccin contre le cancer du col de l'utérus.

"L'incident s'est produit peu après que la jeune fille eut reçu son vaccin HPV à l'école", a expliqué le docteur Caron Grainger, directrice à l'antenne du NHS (sécurité sociale britannique) de Coventry, dans le centre de l'Angleterre.

"Aucun lien ne peut être effectué entre le décès et le vaccin jusqu'à ce que tous les faits soient connus et qu'une autopsie ait été réalisée", a-t-elle ajouté, précisant que par "mesure de précaution" le lot dont était issu le vaccin administré à Natalie Morton avait été "mis en quarantaine".

"Nous menons une enquête urgente et complète sur les événements entourant cette tragédie", a-t-elle poursuivi.

L'autopsie devait être conduite mardi.

Le vaccin HPV protège contre deux souches du papillomavirus humains --virus responsable des infections sexuellement transmissibles les plus fréquentes-- à l'origine de plus de 70% des cas de cancers du col de l'utérus.

L'adolescente est décédée lundi dans un hôpital de Coventry peu après une injection du vaccin HPV1 Cervavix --élaboré par le laboratoire GlaxoSmithKline (GSK)-- dans le cadre d'un programme national de vaccination au cours duquel plus de 1,4 million de doses ont déjà été administrées.

Le docteur Julie Roberts, directrice de l'école Blue Coat Church of England, a expliqué dans une lettre aux parents qu'un "incident malheureux s'est produit (...) et l'une des jeunes filles a souffert d'une réaction au vaccin rare, mais aiguë".

D'autres jeunes filles ont également été renvoyées chez elles après avoir souffert de vertiges et de nausées.

Le laboratoire GSK a indiqué que "jusqu'à présent, la grande majorité des réactions présumées signalées à la MHRA (agence du médicament, ndlr) en relation avec le vaccin Cervarix soit étaient des maux et symptômes décrits dans la liste des effets secondaires de la notice d'information, soit étaient dues au processus d'injection et pas au vaccin lui-même".

Tuesday, September 29, 2009

Guinée - Moussa Dadis Camara - ONU - Union africaL'ONU et Bruxelles condamnent la violence de la répressionine - Union européenne




Mardi 29 septembre 2009

Au lendemain d'une manifestation anti-junte réprimée dans le sang, l'ONU et l'Union européenne appellent les autorités guinéennes à respecter l'état de droit. Au moins 157 opposants ont été tués lors du rassemblement. Mardi 29 septembre 2009
Quelques heures après avoir violemment réprimé, lundi, une manifestation d’opposants dans les rues de Conakry, la capitale de la Guinée, les militaires se sont chargés de faire le ménage.




» "Les forces de l'ordre ont encerclé le stade et ont commencé à tirer", Fode Sanikayi Kouyate, étudiant, Conakry
"Un camion est venu pour ramasser des dizaines de corps" emmenés vers "des destinations inconnues", témoigne anonymement à l’AFP un médecin de l’hôpital Ignace-Deen de Conakry. Un membre de la Croix-Rouge a, d’autre part, évoqué une "volonté de dissimuler les corps des victimes".



Ces corps sont ceux de dizaines de manifestants qui, avec des milliers d’autres, avaient bravé l’interdiction de se rassembler décrétée un peu plus tôt par la junte, au pouvoir depuis neuf mois. Munis de pancartes "A bas Dadis, à bas l’armée au pouvoir", les manifestants s’étaient dirigés vers le stade de Conakry pour marquer leur opposition à la probable candidature du chef de la junte, Moussa Dadis Camara, à l’élection présidentielle de janvier 2010.



"Une boucherie, un carnage"



"Il y a 87 corps qui ont été ramassés dans et autour du stade après le passage des militaires", a témoigné un responsable de la police, sous couvert de l’anonymat. "C’est la boucherie, c’est un carnage", a lâché un médecin dans un centre hospitalier.



Plusieurs témoins contactés par FRANCE 24 et RFI rapportent que de nombreux civils ont été tués à bout portant et des femmes violées par les forces armées. Trois leaders de l’opposition, dont les ex-Premiers ministres Cellou Dalein Diallo et Sidya Touré, ont été blessés. "Il y avait une volonté délibérée de nous éliminer […] nous, les opposants", a déclaré Sidya Touré, blessé à la tête à "coup de crosse". Après avoir été hospitalisés, les trois opposants ont pu regagner leur domicile, selon leur entourage.



Selon RFI, l’armée a poursuivi les manifestants dans les rues de Conakry, et des coups de feu ont continué à retentir dans la ville, plusieurs heures après l’évacuation du stade.



Interrogé par RFI, Moussa Dadis Camara a affirmé "être très désolé" de la mort de manifestants. "J’attends qu’on me fasse le point [sur le nombre de morts] pour savoir comment procéder", a-t-il ajouté.








La communauté internationale a vivement critiqué l’attitude excessive de l’armée. La France, ancienne puissance coloniale, a notamment condamné "avec la plus grande fermeté" cette "répression violente". L’Union africaine (UA), à l’instar des Etats-Unis, a exprimé "sa grave préoccupation face à la situation qui prévaut en Guinée".



Un militaire qui a pris goût au pouvoir



Jusqu’à présent, Moussa Dadis Camara s’était targué d’avoir pris le pouvoir "sans effusion de sang" en décembre 2008, au lendemain de la mort du président Lansana Conté, à la tête de la Guinée pendant 24 ans.



Le militaire avait, à l’époque du coup d’Etat, affirmé au reporter de FRANCE 24 Franck Berruyer qu’il n’avait aucune ambition présidentielle. "Nous n’avons aucune intention de nous éterniser au pouvoir, nous ne sommes pas des affamés de pouvoir", avait-il alors déclaré.



Entretien avec le journaliste guinéen Karim Kamara

Par FRANCE 24




Aujourd’hui pourtant, le militaire n’exclut pas de se présenter à l’élection qu’il a promis d’organiser en janvier 2010. "Je n’ai pas déclaré que je voulais être candidat, mais je suis dans un dilemme, a-t-il lancé, lundi, à RFI. Une partie de la population veut Dadis président, l’autre soutient ses propres leaders. C’est ça, la démocratie. Je vais organiser une sorte de consultation nationale pour savoir si je dois ou pas me porter candidat."



"Dadis Show"



L’homme, âgé de 45 ans, qui apparaît toujours en public vêtu d’une tenue de camouflage et d’un béret rouge, a arpenté pendant 17 ans les couloirs de l’administration militaire de son pays avant de prendre la tête de la junte.



Militaire à l’intendance, d’abord chef de la section carburant, puis directeur général des hydrocarbures de l’armée, il a participé activement à plusieurs mutineries en 2007 et en 2008. La première s’était soldée par la mort de huit soldats. Lors de la seconde, en mai 2008, 180 personnes avaient trouvé la mort au cours d’affrontements entre policiers et soldats, selon plusieurs ONG.



Son arrivée à la tête de la Guinée avait alors été saluée par une large partie de la classe politique et de la société civile, lassée d’un régime népotique rongé par la corruption et le trafic de drogue.



Mais l’espoir né au lendemain de la mort de Lansana Conté s’est rapidement écroulé. Chantre de la lutte anti-corruption, Dadis Camara est soupçonné de dépenser généreusement l’argent de l’État (il aurait dépensé l’équivalent de 110 millions d’euros en neuf mois, la moitié étant consacrée aux "dépenses de souveraineté"). Et les actions promises sont restées, à ce jour, lettres mortes.



Ses frasques et ses soudains accès de colère, diffusés en direct par la télévision guinéenne et surnommés les "Dadis Show", lui ont conféré une renommé douteuse dans toute l’Afrique de l’Ouest.

PAR ROGER KITEMOKO MAMBWENE
journaliste.

Monday, September 21, 2009

CLIMAT : Barroso avertit du risque d'impasse des négociations de l'ONU



- Les négociations de l'Onu sur les changements climatiques sont "dangereusement proches de l'impasse", préviendra lundi le président de la Commission européenne devant le Conseil des relations internationales à New York.

Lors de cette allocution, Jose Manuel Barroso lancera un nouvel appel aux pays émergents pour qu'ils s'engagent à des objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre, en échange de quoi ils pourraient obtenir une aide financière des pays industrialisés.




"Le message de l'Europe au monde en développement est le suivant: si vous abordez sérieusement le défi de la baisse des émissions, nous serons ici pour vous aider", peut-on lire dans des extraits de son discours, que Reuters s'est procurés.

"Notre message aux pays développés, c'est que nous devons nous engager à un effort financier crédible envers les pays émergents. L'équation est simple: pas d'argent, pas d'accord. Mais pas d'actions, pas d'argent !"

Les pourparlers destinés à forger un traité succédant au protocole de Kyoto, qui expire en 2012, buttent sur la répartition des efforts à fournir entre pays riches et pays émergents.

En décembre, les représentants de 190 pays doivent se réunir à Copenhague pour signer le nouveau traité. Mardi, un forum spécial sur le climat sera organisé en marge de l'assemblée générale de l'Onu.
José Manuel Barroso - ONU - Réchauffement climatique

PAR ROGER KITEMOKO-MAMBWENE
journaliste

Pour Obama, ceux qui s'opposent à sa politique ne sont pas racistes


"Y a-t-il des gens qui ne m'aiment pas à cause de la race? Je suis sûr qu'il y en a. Ce n'est pas l'élément majeur ici", a affirmé Barack Obama dans un extrait de l'émission dominicale de CNN State of the Union, diffusé vendredi soir par la chaîne.

Le président américain, confronté à une intense vague de protestations, due pour une bonne part à son projet de réforme du système de santé, participe ce week-end aux cinq principales émissions d'informations dominicales.

L'ancien président Jimmy Carter a estimé cette semaine que le ressentiment exprimé par de nombreux Américains contre Barack Obama et les critiques virulentes dont il fait l'objet sont liés au racisme.

"Je pense qu'une part écrasante de l'intense animosité qui s'est exprimée envers le président Barack Obama tient au fait qu'il est noir, qu'il est afro-américain", a déclaré M. Carter, 84 ans, dans une interview diffusée mardi sur la chaîne NBC.

"L'énorme majorité de la population américaine" est plus préoccupée par la façon dont les projets de réforme de la santé la concerneront, a ajouté M. Obama selon un extrait de son interview à la chaîne ABC.

"Il existe dans ce pays un ancien débat qui est habituellement plus virulent pendant les périodes de transition ou lorsque les présidents essaient de mettre en oeuvre d'importants changements", a encore déclaré le président à CNN.

"Les choses qui ont été dites à propos de FDR (l'ancien président Franklin Roosevelt) sont assez semblables à celles qui sont dites à mon propos -- qu'il était communiste, qu'il était socialiste", a ajouté Barack Obama.

Le porte-parole de la Maison Blanche Robert Gibbs avait répondu mercredi aux propos de Jimmy Carter pour tenter d'apaiser le débat.

"Le président ne croit pas que ces critiques aient quoi que ce soit à voir avec sa couleur de peau", avait dit M. Gibbs.

PAR ROGER KITEMOKO - MAMBWENE
journaliste

Saturday, September 19, 2009

ESPACE : Une "Terre" découverte en dehors du système solaire


- Une petite exoplanète Corot-7b se révèle la première planète rocheuse, d'une densité similaire à celle de la Terre, découverte au delà du système solaire, selon des résultats publiés mercredi.

Les astronomes qui avaient annoncé en février avoir détecté cette planète grâce au satellite Corot, ont maintenant pu calculer sa masse et sa densité, révélant qu'il s'agit d'une planète rocheuse, a indiqué l'Organisation européenne pour la recherche astronomique depuis l'hémisphère Sud (ESO).

"C'est la récompense suprême, on est tombé sur une Terre", a déclaré à l'AFP Didier Queloz (Observatoire de Genève) qui a conduit ces travaux, ajoutant que "Corot-7b, c'est la planète qui justifie tous les efforts faits avec Corot".

Petite, avec un diamètre 1,8 fois plus grand que celui de la Terre, et très proche de son étoile, Corot-7b a une masse égale à cinq fois celle de la Terre, selon les données recueillies grâce au spectrographe HARPS du télescope de l'ESO à La Silla au Chili.

"Jusqu'à présent on n'avait aucune idée de la composition de toutes ces petites planètes que l'on trouve", explique M. Queloz.

"Mais comme Corot-7b est rocheuse, alors on peut imaginer que des planètes semblables, avec une masse égale à 3 à 5 fois celle de la Terre, le sont aussi", ajoute-t-il, précisant qu'une dizaine de ces "Super-Terre" ont été découvertes.

"Corot-7b devient un cas d'école", a-t-il souligné alors que 374 planètes extérieures au système solaire ont été détectées et classées en différentes catégories. Les plus massives, gazeuses comme Jupiter, formées loin de leur étoile avant de s'en rapprocher, sont appelées des "Jupiter chauds".

Bien que petite, Corot-7b est aussi très chaude, avec une température pouvant dépasser 2.000°C sur la face éclairée, car elle est à seulement 2,5 millions de km de son étoile. La planète pourrait avoir des océans de lave à sa surface. Les conditions extrêmes qui y règnent "n'en font pas une place où la vie peut se développer", souligne M. Queloz. A titre de comparaison, la Terre tourne à 150 millions de km du Soleil.

Située à quelque 500 années-lumière (1 AL = environ 9.500 milliards de km) de la Terre, Corot-7b fait le tour de son étoile en 20 heures seulement.

Exoplanète plus proche, Gliese 581e avait été présentée en avril comme la plus petite exoplanète. Interrogé, M. Queloz, relève que Corot-7b, est la seule petite planète "pour laquelle on a vraiment une masse précise".

Faute de pouvoir observer un passage de Gliese 581e devant son étoile, on ne peut pas mesurer sa vraie masse, ni calculer sa densité, précise Claire Moutou (Laboratoire d'astrophysique de Marseille, France), membre de l'équipe internationale ayant découvert Corot-7b. Les résultats doivent paraître en octobre dans la revue scientifique Astronomy et Astrophysics.

Par Roger Kitemoko-Mambwene
journalist

Monday, September 14, 2009

Discours attendu d'Obama, un an après la chute de Lehman


Le 15 septembre 2008, la banque Lehman Brothers s’écroulait. Le géant de Wall Street, premier établissement victime de la crise des "subprimes", précipite dans sa chute toutes les Bourses mondiales et devient le symbole de la débâcle financière, la plus grave depuis 1929. Un an après le début de la crise, alors que l’onde de choc de la crise ébranle toujours les économies mondiales, le président américain s’apprête à prononcer un discours sur les suites de la crise économique et les réponses à y donner.

Barack Obama devrait prendre la parole ce lundi à 12h10 heure locale (18h10 GMT+2), au cœur de Wall Street où il compte aborder notamment la diminution de l’aide publique au secteur bancaire, un renforcement de la règlementation et la nécessité d’une coordination au niveau mondial.

Les objectifs des Etats-Unis devraient être loin des ambitions affichées par l’Europe. "Les Européens veulent plus de régulation financière, mais pas les Américains, explique à FRANCE 24 Moncef Cheikh-Rouhou, professeur de finance internationale à HEC. Réguler n’est pas, selon les experts américains, s’attaquer à l’origine du mal."

"Des conséquences cataclysmiques"

Les plus grandes économies mondiales ont, aujourd’hui encore, du mal à se relever de la crise. "Lehman Brothers a été sacrifié pour sauver le système, explique Moncef Cheikh-Rouhou. Le gouvernement devait, dans les semaines suivantes, persuader le Congrès de voter un plan de sauvetage du secteur bancaire. Il fallait un signal fort pour prouver aux élus que la situation était grave."

Le plan de 700 milliards de dollars a finalement été adopté par le Congrès, permettant aux Etats-Unis de mettre plusieurs de ses banques sous perfusion. Mais "ce qui a suivi [la faillite de Lehman Brothers] a été cataclysmique", analyse Nathan King, notre correspondant à New York. La chute de la banque d’investissement a provoqué des réactions en chaîne, qui ont ébranlé le cœur même du capitalisme.

Le Japon, l’Islande, l’Europe… L’onde de choc de la crise financière ébranle tous les pays du monde, poussant les gouvernements à prendre des mesures drastiques pour sauver leurs établissements bancaires.

Les pratiques des banques sont pointées du doigt. Les difficultés à assainir les créances douteuses et la distribution de bonus dans certains établissements, sauvés de la faillite grâce à de l’argent public, provoquent un tollé dans plusieurs pays, notamment en France et aux Etats-Unis.



Des pratiques boursières pas prêtes de disparaître

Dans son discours de ce lundi, Obama pourrait, pour cette raison, pousser les banques à revoir leurs pratiques. Le président devrait "exhorter la communauté financière à prendre la responsabilité […] de soutenir une réforme du système réglementaire mais aussi à éviter un retour aux pratiques de Wall Street qui nous ont conduits à la crise financière", selon un responsable gouvernemental américain.

Mais à en croire de nombreux économistes, les pratiques boursières controversées ne sont pas prêtes de disparaître. "La plupart des dirigeants et des traders de Lehman Brothers ont retrouvé du travail à Wall Street, ce qui provoque une certaine inquiétude chez les experts", explique Richard Bookstabes, auteur d’un ouvrage sur la crise financière. "Nous savons que Goldman Sachs a accru ses profits en augmentant sa prise de risque. C’est mauvais signe parce que les autres vont se sentir obligés de suivre", ajoute-t-il, pessimiste.
PAR ROGER KITEMOKO MAMBWENE
journaliste

Saturday, September 12, 2009

Le photographe français Willy Ronis est décédé samedi à l'âge de 99 ans.



Le photographe Willy Ronis est mort
Samedi 12 septembre 2009

Le photographe français Willy Ronis est décédé samedi à l'âge de 99 ans. Figure emblématique de la photographie humaniste, il s'était rendu célèbre avec ses clichés en noir et blanc de la France d'après-guerre. Samedi 12 septembre 2009

Une femme qui sautille sur le pavé trempé de la Place Vendôme, un petit Parisien courant avec sa baguette sous le bras, ou encore le "Nu provençal" de son épouse occupée à sa toilette… Les clichés noir et blanc de Willy Ronis ont fait le tour du monde. Ce samedi, le doyen des photographes, décédé à l’âge de 99 ans, a définitivement refermé son book qui rassemble quelque 100 000 prises de vue.








La photographie n’était pourtant pas une vocation pour le jeune Ronis qui rêvait d’embrasser une carrière de compositeur de musique. Il n’a que16 ans lorsqu’il reçoit des mains de son père, photographe de studio, un appareil Kodak. Nous sommes en 1926 et, pour son premier cliché, le jeune homme choisit la vallée de Chevreuse prise depuis une hauteur, lors d’un dimanche à la campagne.



Six ans plus tard, de retour de son service militaire, Willy Ronis est contraint de reprendre l’affaire de son père. Il n’apprécie guère le travail en studio et préfère se concentrer sur les scènes en extérieur. A la mort de son père en 1936, il laisse le magasin afin de devenir photographe pour la presse, la mode et la publicité.



Témoin de la réalité sociale



Membre du Parti communiste, Willy Ronis se plaît à montrer la réalité sociale. Témoin des premiers congés payés et des luttes ouvrières, il multiplie les reportages sur le Front populaire. C’est à cette occasion qu’il immortalise Rose Zehner, meneuse de grève aux usines Javel-Citroën en 1938, pour la revue "Regards".



La Seconde Guerre mondiale éloigne le jeune homme, de confession juive, de la photographie. Il s’en rapproche en 1946 pour faire partie de la première équipe de l'agence Rapho, avec Robert Doisneau et Brassaï.



L’appareil toujours au poing, il arpente les quartiers populaires de Paris, s’enthousiasme pour Belleville et Ménilmontant. L’un de ses célèbres clichés reste les amoureux qui s’embrassent en haut de la colonne de la Bastille. "J'étais monté ce jour-là parce que je voulais faire des photos en hauteur. Je ne vois personne, je me dis : ‘Je vais être tranquille’. Je me retourne, et je vois deux amoureux accoudés qui regardent le paysage. Au moment où j'arme l'appareil, le jeune homme pose un baiser sur la tempe de son amie. Ils ne se sont pas aperçus que je les photographiais", s’amusait-il souvent à raconter. Le couple, "Riton" et Marinette, fera sa connaissance 30 ans après la prise de vue.



En 1955, Willy Ronis suspend sa collaboration avec Rapho - qui reprendra quelques années plus tard - pour se tourner vers la mode et la publicité. Puis il se retire une dizaine d'années à Gordes, en Provence, pour dispenser des cours aux Beaux-Arts d'Avignon, d’Aix-en-Provence et de Marseille.



Willy Ronis accumulait les récompenses : médaille d'or à la Biennale de Venise (1957), Grand Prix des arts et lettres pour la photographie (1979), prix Nadar pour son livre "Sur le fil du hasard" (1981). Le photographe avait fait don de ses archives à l'Etat mais en restait le dépositaire de son vivant.



En 2001, il éteint son appareil. Depuis, le photographe ne se déplaçait plus qu'en fauteuil roulant mais avait gardé toute sa vivacité d’esprit.



Son nom reste associé à celui de Robert Doisneau, les deux grands photographes humanistes du siècle dernier. Un courant qu’il définissait simplement : "Si je peux employer une métaphore, c'est faire de la photo comme l'oiseau chante. Il ne se pose pas la question", avait-il dit, un jour, à l’AFP.

NOS CONDOLEANCES DE LA PART DU CANAL DX VIRTUEL,NOUS VENONS DE PERDRE UN SYMBOLE HISTORIQUE DANS LE MONDE MEDIATIQUE.
Par Roger Kitemoko- Mambwene
journaliste.

Friday, September 11, 2009

DECES NEWS Jeudi Septembre 2009 /INFORMATION recu PAR NOTRE COMPATRIOTE GUILLAUME QUI VIT EN ABIDJAN QUE ,le Pere de Serge Diantantu est mort


Le Papa de Serge Diantantu est mort a kinshasa ,information recu par Disiyi un blogeur de la Rdcongo qui vit en abidjan.Serge Diantantu est un grand dessinateur de la presse ,il est une personne reconue au milieu de la presse tant congolaise que francaise et il habite en france avec sa famille depuis au moins 28 ans et il est le MEILLEUR AMI du canal DX virtuel du journaliste Roger kitemoko.SERGE DIANTANTU NOUS VOUS SOUHAITONS NOS CONDOLEANCES LES PLUS DOULOUREUSES au nom de toute l'equipe du canal DX virtuel internationale.Mpangi bika nzambi kakuvana ngolo ye mavimbi ,kuyindula yindula ko vo papa wele ,nzila yina ya beto bankulu,tusambila nzambi kabaka mwela ni.mfoko,mono yaku kitemoko Roger.

voici en bas le nouvel que guillaume vient de transmettre a roger par la voie electronique.


Ajouter un drapeau à ce 10 mailDECES NEWSJeudi Septembre 2009 20h31mn 38s
De: "Guillaume DISIYI NDOSIMAO" Ajouter l'expéditeur dans les contactsÀ: brkitemoko@yahoo.frKITEMOKO,

DIANTANTU AKUFELI TATA NA KINSHASA

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Joignez-nous directement sur:
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1. Skype: disiyi1

2. Site Web: http://www.rcwb.fr.gd

3. Infoline: +225.01.69.71.45
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Guillaume DISIYI NDOSIMAO
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COMMENTAIRE SELON ROGER KITEMOKO

Qui est Serge Diantantu, ce dessinateur de bandes dessinées Afrcaine et des antilles.

Né à Mbanza-Ngungu, en République Démocratique du Congo, Serge Diantantu fréquente l’école primaire Saint-Pierre de Kinshasa. Pour sa formation secondaire, après un bref passage à l'internat de Kibemtele, il s’oriente vers la formation technique et professionnelle, à Ngombe-Matadi où il obtient un brevet d'aptitude professionnelle en menuiserie et ébénisterie. Il s’inscrit ensuite à l'Académie des Beaux-Arts de Kinshasa où il réussit son Diplôme d'État, ou « Bac », en arts plastiques.

Serge arrive en France en 1981 avec l’intention de continuer ses études universitaires. Mais, très vite, il se voit obligé d’abandonner sa filière d'hygiène et sécurité du travail, au Conservatoire National des Arts et Métiers de Paris, pour embrasser une carrière de décorateur pour la télévision et le cinéma, à la Société Française de Production (SFP).

Bouleversé par les ravages du sida dans le monde, Serge Diantantu met alors son talent au service de la prévention contre ce fléau. Il crée ainsi son premier album de BD, « Attention Sida », pour sensibiliser l’opinion sur les risques de cette épidémie et l’utilité d’adopter un comportement préventif pour éviter de tomber dans ses pièges assassins.

L’estime suscitée par le succès de cet album encourage l’auteur à poursuivre dans la voie de la BD pour raconter la vraie histoire africaine, souvent mal connue, avec la sensibilité et le regard que seul un natif d'Afrique peut exprimer. Son style, le mindélô, donne à son dessin toute son authenticité. Avec sa plume, Serge Diantantu retrace actuellement la vie de celui qui fut le plus ancien prisonnier d'opinion africain, Simon Kimbangu, dont la vie reflète le caractère de la colonisation au Congo belge et en Afrique subsaharienne en général.

Parallèlement, il se passionne pour la photo et la réalisation cinématographique et audiovisuelle. Il prépare actuellement le story-board de son dernier scénario afin de réaliser son premier long métrage.

Thursday, September 10, 2009

Le Premier ministre désigné Hariri renonce à former un gouvernement


Saad Hariri
Le Premier ministre désigné Hariri renonce à former un gouvernement
Jeudi 10 septembre 2009

"J'annonce renoncer à former un gouvernement", a déclaré Saad Hariri. Selon lui, le gouvernement qu'il avait proposé "était une véritable chance", "gaspillée en raison des conditions posées" par le Hezbollah et ses alliés. Jeudi 10 septembre 2009


"J'annonce à tous les Libanais que j'ai dit aujourd'hui au président Sleimane que je renonçais à former un gouvernement et j'espère que cette décision servira les intérêts du Liban", a-t-il déclaré.

Malgré la nette victoire de l’Alliance du 14-Mars lors des législatives du 7 juin - avec 71 sièges au Parlement contre 57 pour le camp mené par le Hezbollah -, la majorité et l’opposition avaient donné leur aval pour la formation d’un gouvernement d’union nationale incluant tous les partis politiques. La formule qui avait été retenue comprenait quinze ministres pour la majorité, dix pour l’opposition et cinq ministres "neutres" désigné par le président Sleimane.

Les raisons du blocage

Le blocage, qui a miné la tâche de Saad Hariri, réside au niveau des noms des ministres et des portefeuilles précis réclamés par l’opposition. Pour certains observateurs, ce sont les pays qui "parrainent" les forces politiques libanaises, parmi lesquels l’Iran, la Syrie et l’Arabie saoudite, qui ne sont pas parvenus à s’accorder, poussant Hariri à la démission.

Conformément à la Constitution libanaise, le président devra recommencer le processus de consultations de tous les blocs parlementaires afin de nommer un nouveau Premier ministre. Si les députés de la majorité maintiennent leurs positions, Saad Hariri pourrait être à nouveau être désigné pour tenter de former une équipe gouvernementale.

PAR ROGER KITEMOKO MAMBWENE
journaliste

Monday, September 7, 2009

Accrochés par la Roumanie, les Bleus filent vers les barrages


Coupe du monde 2010 - Football - France - Roumanie
Accrochés par la Roumanie, les Bleus filent vers les barrages
Samedi 05 septembre 2009

Les Bleus voient la première place du groupe 7 s'éloigner après leur nul contre la Roumanie (1-1). Une victoire en Serbie, mercredi, ne sera pas suffisante pour se qualifier directement. La France se dirige à grands pas vers les barrages.
PAR ROGER KITEMOKO MAMBWENE
journaliste

Friday, September 4, 2009

Ali Bongo - Gabon - Présidentielle gabonaise






La capitale économique gabonaise, Port-Gentil, a été le théâtre de violences, jeudi, après l'annonce officielle de la victoire d'Ali Bongo à la présidentielle du 30 août. Les manifestants s'en sont notamment pris aux intérêts français. Vendredi 04 septembre 2009
- Ali Bongo, fils du défunt chef d'Etat Omar Bongo, a été proclamé officiellement vainqueur de l'élection présidentielle au Gabon jeudi, un résultat contesté par l'opposition et à l'origine d'incidents visant notamment les intérêts français.



Le gouvernement a imposé un couvre-feu jusqu'à samedi à Port-Gentil, seconde ville du pays à une centaine de kilomètres de Libreville, secouée par des violences, au cours desquelles trois femmes ont été blessées, une Polonaise, une Anglaise et une Gabonaise.

Jeudi soir le calme régnait dans la capitale, désertée par ses habitants et quadrillée par l'armée, a constaté l'AFP. Des incidents avaient eu lieu dans la matinée dans au moins deux quartiers populaires.

Des jeunes tenaient des discours hostiles à Ali Bongo et à la France, qu'ils ont accusée d'avoir "imposé" aux Gabonais le fils Bongo.

Ali Bongo, 50 ans, a remporté l'élection à un tour du 30 août avec 141.952 voix, soit 41,73% des suffrages, devant l'ex-ministre de l'Intérieur André Mba Obame (25,88%), et Pierre Mamboundou (25,22%), un indépendant, a déclaré le ministre de l'Intérieur, Jean-François Ndongou. La participation est estimée à 44.29%.

Ali Bongo, qui succède à son père, mort début juin après 41 ans de pouvoir, a promis d'être "le président de tous les Gabonais (...) sans exclusive", peu après l'annonce de sa victoire, contestée par ses deux principaux rivaux qui s'étaient eux-mêmes proclamés vainqueurs depuis plusieurs jours.

"C'est un coup d'Etat électoral. Je ne reconnais pas les résultats de l'élection. C'est moi qui (l')ai gagnée", a affirmé M. Mba Obame dans un entretien téléphonique avec l'AFP depuis un lieu tenu secret.

Après la proclamation du résultat, des opposants à Bongo ont incendié le consulat général de France à Port-Gentil. Dans la soirée des soldats français du 6E Bataillon d'infanterie de marine avait pris position devant le bâtiment.

Des installations du groupe pétrolier français Total et du groupe franco-américain Schlumberger y ont aussi été attaquées, faisant, selon le secrétaire d'Etat français à la Coopération, Alain Joyandet, "a priori deux blessées, une Gabonaise et une Anglaise".

Selon Schlumberger, une employée polonaise a été "sérieusement blessée".

M. Joyandet a "appelé au calme" et recommandé aux Français de "rester chez eux". Dans des déclarations à la chaîne de télévision France-24 il a insisté sur la "neutralité" de Paris vis-à-vis des différents candidats.

La France dispose d'une base militaire à Libreville, avec un millier d'hommes. Environ 10.000 ressortissants français sont établis au Gabon.

Dans la matinée la prison de Port-Gentil avait été attaquée par des partisans de Mamboundou qui ont libéré les prisonniers. Ils ont ensuite dressé des barricades au centre-ville, selon un correspondant de l'AFP.


» La victoire d'Ali Bongo contestée
Selon son entourage, Pierre Mamboundou, également "en lieu sûr", a été "blessé à la tête et à l'épaule" lors de la dispersion d'une manifestation par les forces de l'ordre à Libreville.

Le ministre de l'Intérieur a cependant nié toute violence contre les leaders politiques. "Aucun militaire, aucun policier n'a frappé ou n'a tiré sur un leader politique. Aucun leader politique n'est arrêté, ils sont tous en liberté", a-t-il affirmé devant le corps diplomatique réuni dans un grand hôtel de la capitale.

Dans son discours, Ali Bongo s'est engagé, "dans la continuité (à) apporter des changements nécessaires" en matière de développement, finances publiques et justice, dans ce pays pétrolier d'environ 1,5 million d'habitants, aux richesses très inégalement réparties.

Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a exprimé "sa préoccupation à la suite des informations faisant état d'incidents dans certaines régions du pays et appelé à la retenue".

Les Etats-Unis ont appelé "les partis et les citoyens gabonais à réagir pacifiquement aux résultats" et à respecter le processus démocratique.Au Ghana les etudiants gabonais se disputent entre eux,au senegal on en parlera meme pas.
PAR ROGER KITEMOKO MAMBWENE
journaliste

Google souhaite louer des films sur YouTube


- Le géant internet Google est en discussions avec plusieurs majors du cinéma pour pouvoir proposer via sa filiale YouTube le visionnage de contenus payants, croit savoir mercredi le Wall Street Journal, ce qui serait une première pour le spécialiste des vidéos gratuites.

Google discute avec les studios Lions Gate Entertainment, Sony et Warner Bros pour pouvoir proposer des films récents sur YouTube moyennant une location à la demande, selon des sources proches du dossier citées par le quotidien.

YouTube a fait son succès parmi la communauté d'internautes en proposant des contenus gratuits, financés par la publicité.

La plate-forme d'échanges de vidéos, qui a sensiblement élargi son offre de contenus depuis son acquisition par Google en 2006 via des partenariats, propose aujourd'hui certains films de ces studios en accès gratuit, mais il s'agit de sorties anciennes.

Les négociations en cours prévoient que certains films sortant en DVD puissent être ainsi accessibles le même jour en visionnage sur YouTube. Ces nouveautés pourraient être visionnées pour un prix unitaire de 3,99 dollars, soit le même prix que propose le géant informatique Apple sur son site iTunes pour un film.

Selon le journal, la notion d'ancienneté à partir de laquelle un film serait gratuit ou deviendrait payant n'est pas claire.

Un porte-parole de YouTube a indiqué au quotidien américain des affaires que le groupe cherchait toujours à développer "ses bonnes relations avec les studios de cinéma" et "les types de vidéos proposées" à ses usagers.



PAR ROGER KITEMOKO MAMBWENE
journaliste