Tuesday, December 29, 2009
Sunday, October 11, 2009
TURQUIE - ARMÉNIE : La signature des accords critiquée par l'opposition de chaque pays
L'opposition turque a déploré la signature samedi par la Turquie et l'Arménie de deux protocoles ouvrant la voie à une normalisation des relations entre les deux pays, dénonçant une "abdication" d'Ankara.
Du côté de l'opposition arménienne, un leader a affirmé que l'Arménie courrait "de grands risques" après son accord avec la Turquie.
"Je suis très triste. C'est un exemple d'abdication (du gouvernement turc) face aux pressions extérieures, c'est très inquiétant pour l'avenir de notre pays", a affirmé Onur Öymen, vice-président du principal parti d'opposition, le Parti républicain du peuple (CHP, social-démocrate), sur la télévision CNN-Türk.
Regrettant l'absence, dans les documents signés samedi à Zurich (Suisse) par les ministres turc et arménien des Affaires étrangères, de toute référence à la question du Nagorny-Karabakh, M. Öymen a assuré que sa formation voterait contre leur ratification.
"Ce jour est un jour noir pour la Turquie. La Turquie a fait un pas qui met en danger l'alliance stratégique avec nos frères d'Azerbaïdjan", a pour sa part déclaré Mehmet Sandir, vice-président du groupe parlementaire du Parti de l'action nationaliste (MHP, nationaliste).
"Avec la signature de ces protocoles, nous sommes entrés dans une période de grands risques et de lourdes incertitudes", a déclaré à l'AFP Stepan Safarian, un des dirigeants du parti arménien Heritage.
Les adversaires des accords accusent le gouvernement arménien d'avoir fait des concessions à la Turquie, en particulier en acceptant la création d'une commission chargée d'étudier les différends historiques entre les deux pays.
Près de 10.000 personnes ont manifesté vendredi à Erevan pour protester contre les accords.
Le conflit du Nagorny-Karabakh, une enclave peuplée d'Arméniens en Azerbaïdjan dont Erevan a pris le contrôle au terme d'une guerre de six ans (de 1988 à 1994), a conduit à la fermeture par la Turquie de sa frontière avec l'Arménie en 1993, en geste de soutien avec son allié turcophone l'Azerbaïdjan.
PAR ROGER KITEMOKO - MAMBWENE
journaliste
Monday, October 5, 2009
LE PRIX NOBEL DE LA MEDECINE 2009 DECERNE A TROIS AMERICAINS.
Le prix Nobel de Médecine 2009 a été attribué à l'Australo-américaine Elizabeth Blackburn et aux Américains Carol Greider et Jack Szostak pour leurs travaux sur l'enzyme télomérase qui protège les cellules du vieillissement, a annoncé lundi à Stockholm le comité Nobel.
Ils ont reçu le prix pour leurs travaux sur cette enzyme qui "protège les chromosomes du vieillissement", a indiqué le comité dans son communiqué.
"Cette année le prix Nobel de Physiologie ou de Médecine est attribué aux trois scientifiques qui ont trouvé la solution à un problème majeur en biologie: comment les chromosomes peuvent être entièrement copiés durant la division cellulaire et comment ils sont protégés contre la dégradation", selon le communiqué.
"Les lauréats du Nobel ont montré que la solution se trouvait dans les terminaisons des chromosomes, les télomères, et dans une enzyme qui les forme, la télomérase", ajoute le comité.
Cette enzyme pourrait être la clé de la jeunesse éternelle car elle est impliquée dans le vieillissement cellulaire. Elle joue également un rôle déterminant dans la cancérisation des cellules.
"Les découvertes de Blackburn, Greider et Szostak ont ajouté une nouvelle dimension à notre compréhension des cellules et éclairé les mécanismes de la maladie et stimulé le développement de nouvelles thérapies possibles", conclut le communiqué.
L'année dernière, le prix avait récompensé l'Allemand Harald zur Hausen et les Français Françoise Barré-Sinoussi et Luc Montagnier pour leurs travaux séparés sur les virus responsables du cancer du col de l'utérus et le sida.
L'annonce du prix de Médecine sera suivie les prochains jours par ceux de Physique, Chimie, Littérature, Paix puis Economie qui cloturera la saison le lundi 12 octobre.
Dans chaque catégorie, le prix Nobel est accompagné d'une récompense de 10 millions de couronnes suédoises (980.000 euros) éventuellement à partager entre un maximum de trois lauréats.
La remise des prix doit avoir lieu comme chaque année le 10 décembre à Stockholm (Médecine, Physique, Chimie, Littérature, Economie) et à Oslo (Paix).
PAR ROGER KITEMOKO MAMBWENE
journaliste
Thursday, October 1, 2009
INDONESIE:un double seisme meurtrier frappe l'ile de sumatra
- Une course contre la montre pour retrouver des survivants était lancée jeudi à Padang, sur l'île indonésienne de Sumatra, où un puissant séisme a probablement tué plusieurs milliers de personnes, ensevelies sous les décombres.
Le bilan officiel s'établissait à 464 morts à la mi-journée, a indiqué un responsable du ministère des Affaires sociales.
Mais nul doute qu'il devrait considérablement augmenter, au fur et à mesure que seront engagées les recherches dans les décombres des maisons et immeubles qui se sont écroulés après le séisme de magnitude 7,6 survenu mercredi en fin d'après-midi.
"Nous pensons que des milliers (de personnes) sont mortes", a déclaré le chef de la cellule de crise du ministère de la Santé, Rustam Pakaya.
Les recherches étaient rendues difficiles par la pluie et le manque d'engins de chantier pour déblayer les débris, a constaté une journaliste de l'AFP.
Nombre d'habitants à la recherche de proches se trouvaient ainsi très démunis. A l'instar d'Andriana, une mère de famille de 49 ans qui attendait, impuissante, devant l'école où sa fille de 14 ans étudiait lorsque la terre a tremblé. "Je suis ici depuis hier. Je prie pour que ma fille soit toujours en vie", a-t-elle confié.
"C'est une réplique moins forte qu'hier"
Par Solenn HONORINE , correspondante RFI pour FRANCE 24 à Jakarta
17 enfants ont jusqu'à présent été retirés des débris de l'école: neuf sains et saufs et huit décédés, selon la police.
Le président indonésien Susilo Bambang Yudhoyono a appelé son gouvernement à apporter un maximum d'aide aux victimes par avions ou bateaux, les axes routiers étant difficiles pratiquables. "Nous avons envoyé 200 médecins et infirmières? huit tonnes de médicaments, huit tonnes d'aliments pour bébés et des tentes", a indiqué M. Pakaya.
Lorsque les bâtiments sont détruits, "les victimes ont un besoin urgent de nourriture, d'eau et de couvertures", souligne Jimmy Nadapdap, chargé des opérations d'urgence pour World Vision, l'une des ONG ayant annoncé l'envoi d'une aide.
Un réceptionniste d'hôtel, Yanto, a indiqué que l'électricité restait coupée jeudi. "Notre hôtel a été fortement endommagé. Il y a de nombreux débris et des fissures. Mais, heureusement, tous nos clients sont sains et saufs".
Les dégâts étaient également importants dans la région montagneuse proche de Padang, où "de nombreuses routes ont été coupées par des glissements de terrain", selon un responsable des secours. "Dans un village, seuls 5% des bâtiments sont toujours debout".
De nombreux habitants ont décidé de quitter Padang, grande cité portuaire de près d'un million d'habitants sur les bords de l'océan Indien, par craintes de fortes répliques susceptibles de provoquer aussi un tsunami.
La terre a de nouveau tremblé jeudi matin, avec un séisme de magnitude 6,8 sur l'échelle de Richter localisé à environ 150 km au sud de Padang.
Les autorités n'étaient pas en mesure de communiquer sur d'éventuels dommages dans cette région où se trouvent plusieurs villes.
Depuis plusieurs années, les scientifiques mettaient en garde contre le risque d'un séisme majeur sur la côte ouest de Sumatra, proche d'une grande faille continentale et d'une subduction océanique.
Cette inquiétude s'était accrue après le séisme de magnitude 9,1 qui avait déclenché, en décembre 2004, un tsunami catastrophique dans le nord de Sumatra. Plus de 200.000 personnes avaient été tuées dans plusieurs pays d'Asie, dont 168.000 en Indonésie.
La secousse enregistrée jeudi "a peut-être été provoquée par le séisme d'hier", a expliqué un responsable de l'agence de géologie, Suharjono. "La pression peut avoir entraîné la modification des forces tectoniques sur la zone de subduction et la rupture d'un segment".
PAR ROGER KITEMOKO MAMBWENE
journaliste.
Wednesday, September 30, 2009
Une adolescente décède après avoir reçu un vaccin contre le cancer
Mardi 29 septembre 2009
Une collégienne britannique de 14 ans est morte lundi peu après avoir reçu un vaccin des laboratoires GlaxoSmithKline censé prévenir contre le cancer du col de l'utérus. Une enquête "urgente et complète" a été ouverte.
- Les autorités sanitaires britanniques ont lancé une enquête après le décès lundi au Royaume-Uni d'une collégienne de 14 ans peu après l'administration d'un vaccin contre le cancer du col de l'utérus.
"L'incident s'est produit peu après que la jeune fille eut reçu son vaccin HPV à l'école", a expliqué le docteur Caron Grainger, directrice à l'antenne du NHS (sécurité sociale britannique) de Coventry, dans le centre de l'Angleterre.
"Aucun lien ne peut être effectué entre le décès et le vaccin jusqu'à ce que tous les faits soient connus et qu'une autopsie ait été réalisée", a-t-elle ajouté, précisant que par "mesure de précaution" le lot dont était issu le vaccin administré à Natalie Morton avait été "mis en quarantaine".
"Nous menons une enquête urgente et complète sur les événements entourant cette tragédie", a-t-elle poursuivi.
L'autopsie devait être conduite mardi.
Le vaccin HPV protège contre deux souches du papillomavirus humains --virus responsable des infections sexuellement transmissibles les plus fréquentes-- à l'origine de plus de 70% des cas de cancers du col de l'utérus.
L'adolescente est décédée lundi dans un hôpital de Coventry peu après une injection du vaccin HPV1 Cervavix --élaboré par le laboratoire GlaxoSmithKline (GSK)-- dans le cadre d'un programme national de vaccination au cours duquel plus de 1,4 million de doses ont déjà été administrées.
Le docteur Julie Roberts, directrice de l'école Blue Coat Church of England, a expliqué dans une lettre aux parents qu'un "incident malheureux s'est produit (...) et l'une des jeunes filles a souffert d'une réaction au vaccin rare, mais aiguë".
D'autres jeunes filles ont également été renvoyées chez elles après avoir souffert de vertiges et de nausées.
Le laboratoire GSK a indiqué que "jusqu'à présent, la grande majorité des réactions présumées signalées à la MHRA (agence du médicament, ndlr) en relation avec le vaccin Cervarix soit étaient des maux et symptômes décrits dans la liste des effets secondaires de la notice d'information, soit étaient dues au processus d'injection et pas au vaccin lui-même".
Tuesday, September 29, 2009
Guinée - Moussa Dadis Camara - ONU - Union africaL'ONU et Bruxelles condamnent la violence de la répressionine - Union européenne
Mardi 29 septembre 2009
Au lendemain d'une manifestation anti-junte réprimée dans le sang, l'ONU et l'Union européenne appellent les autorités guinéennes à respecter l'état de droit. Au moins 157 opposants ont été tués lors du rassemblement. Mardi 29 septembre 2009
Quelques heures après avoir violemment réprimé, lundi, une manifestation d’opposants dans les rues de Conakry, la capitale de la Guinée, les militaires se sont chargés de faire le ménage.
» "Les forces de l'ordre ont encerclé le stade et ont commencé à tirer", Fode Sanikayi Kouyate, étudiant, Conakry
"Un camion est venu pour ramasser des dizaines de corps" emmenés vers "des destinations inconnues", témoigne anonymement à l’AFP un médecin de l’hôpital Ignace-Deen de Conakry. Un membre de la Croix-Rouge a, d’autre part, évoqué une "volonté de dissimuler les corps des victimes".
Ces corps sont ceux de dizaines de manifestants qui, avec des milliers d’autres, avaient bravé l’interdiction de se rassembler décrétée un peu plus tôt par la junte, au pouvoir depuis neuf mois. Munis de pancartes "A bas Dadis, à bas l’armée au pouvoir", les manifestants s’étaient dirigés vers le stade de Conakry pour marquer leur opposition à la probable candidature du chef de la junte, Moussa Dadis Camara, à l’élection présidentielle de janvier 2010.
"Une boucherie, un carnage"
"Il y a 87 corps qui ont été ramassés dans et autour du stade après le passage des militaires", a témoigné un responsable de la police, sous couvert de l’anonymat. "C’est la boucherie, c’est un carnage", a lâché un médecin dans un centre hospitalier.
Plusieurs témoins contactés par FRANCE 24 et RFI rapportent que de nombreux civils ont été tués à bout portant et des femmes violées par les forces armées. Trois leaders de l’opposition, dont les ex-Premiers ministres Cellou Dalein Diallo et Sidya Touré, ont été blessés. "Il y avait une volonté délibérée de nous éliminer […] nous, les opposants", a déclaré Sidya Touré, blessé à la tête à "coup de crosse". Après avoir été hospitalisés, les trois opposants ont pu regagner leur domicile, selon leur entourage.
Selon RFI, l’armée a poursuivi les manifestants dans les rues de Conakry, et des coups de feu ont continué à retentir dans la ville, plusieurs heures après l’évacuation du stade.
Interrogé par RFI, Moussa Dadis Camara a affirmé "être très désolé" de la mort de manifestants. "J’attends qu’on me fasse le point [sur le nombre de morts] pour savoir comment procéder", a-t-il ajouté.
La communauté internationale a vivement critiqué l’attitude excessive de l’armée. La France, ancienne puissance coloniale, a notamment condamné "avec la plus grande fermeté" cette "répression violente". L’Union africaine (UA), à l’instar des Etats-Unis, a exprimé "sa grave préoccupation face à la situation qui prévaut en Guinée".
Un militaire qui a pris goût au pouvoir
Jusqu’à présent, Moussa Dadis Camara s’était targué d’avoir pris le pouvoir "sans effusion de sang" en décembre 2008, au lendemain de la mort du président Lansana Conté, à la tête de la Guinée pendant 24 ans.
Le militaire avait, à l’époque du coup d’Etat, affirmé au reporter de FRANCE 24 Franck Berruyer qu’il n’avait aucune ambition présidentielle. "Nous n’avons aucune intention de nous éterniser au pouvoir, nous ne sommes pas des affamés de pouvoir", avait-il alors déclaré.
Entretien avec le journaliste guinéen Karim Kamara
Par FRANCE 24
Aujourd’hui pourtant, le militaire n’exclut pas de se présenter à l’élection qu’il a promis d’organiser en janvier 2010. "Je n’ai pas déclaré que je voulais être candidat, mais je suis dans un dilemme, a-t-il lancé, lundi, à RFI. Une partie de la population veut Dadis président, l’autre soutient ses propres leaders. C’est ça, la démocratie. Je vais organiser une sorte de consultation nationale pour savoir si je dois ou pas me porter candidat."
"Dadis Show"
L’homme, âgé de 45 ans, qui apparaît toujours en public vêtu d’une tenue de camouflage et d’un béret rouge, a arpenté pendant 17 ans les couloirs de l’administration militaire de son pays avant de prendre la tête de la junte.
Militaire à l’intendance, d’abord chef de la section carburant, puis directeur général des hydrocarbures de l’armée, il a participé activement à plusieurs mutineries en 2007 et en 2008. La première s’était soldée par la mort de huit soldats. Lors de la seconde, en mai 2008, 180 personnes avaient trouvé la mort au cours d’affrontements entre policiers et soldats, selon plusieurs ONG.
Son arrivée à la tête de la Guinée avait alors été saluée par une large partie de la classe politique et de la société civile, lassée d’un régime népotique rongé par la corruption et le trafic de drogue.
Mais l’espoir né au lendemain de la mort de Lansana Conté s’est rapidement écroulé. Chantre de la lutte anti-corruption, Dadis Camara est soupçonné de dépenser généreusement l’argent de l’État (il aurait dépensé l’équivalent de 110 millions d’euros en neuf mois, la moitié étant consacrée aux "dépenses de souveraineté"). Et les actions promises sont restées, à ce jour, lettres mortes.
Ses frasques et ses soudains accès de colère, diffusés en direct par la télévision guinéenne et surnommés les "Dadis Show", lui ont conféré une renommé douteuse dans toute l’Afrique de l’Ouest.
PAR ROGER KITEMOKO MAMBWENE
journaliste.
Monday, September 21, 2009
CLIMAT : Barroso avertit du risque d'impasse des négociations de l'ONU
- Les négociations de l'Onu sur les changements climatiques sont "dangereusement proches de l'impasse", préviendra lundi le président de la Commission européenne devant le Conseil des relations internationales à New York.
Lors de cette allocution, Jose Manuel Barroso lancera un nouvel appel aux pays émergents pour qu'ils s'engagent à des objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre, en échange de quoi ils pourraient obtenir une aide financière des pays industrialisés.
"Le message de l'Europe au monde en développement est le suivant: si vous abordez sérieusement le défi de la baisse des émissions, nous serons ici pour vous aider", peut-on lire dans des extraits de son discours, que Reuters s'est procurés.
"Notre message aux pays développés, c'est que nous devons nous engager à un effort financier crédible envers les pays émergents. L'équation est simple: pas d'argent, pas d'accord. Mais pas d'actions, pas d'argent !"
Les pourparlers destinés à forger un traité succédant au protocole de Kyoto, qui expire en 2012, buttent sur la répartition des efforts à fournir entre pays riches et pays émergents.
En décembre, les représentants de 190 pays doivent se réunir à Copenhague pour signer le nouveau traité. Mardi, un forum spécial sur le climat sera organisé en marge de l'assemblée générale de l'Onu.
José Manuel Barroso - ONU - Réchauffement climatique
PAR ROGER KITEMOKO-MAMBWENE
journaliste
Saturday, September 19, 2009
ESPACE : Une "Terre" découverte en dehors du système solaire
- Une petite exoplanète Corot-7b se révèle la première planète rocheuse, d'une densité similaire à celle de la Terre, découverte au delà du système solaire, selon des résultats publiés mercredi.
Les astronomes qui avaient annoncé en février avoir détecté cette planète grâce au satellite Corot, ont maintenant pu calculer sa masse et sa densité, révélant qu'il s'agit d'une planète rocheuse, a indiqué l'Organisation européenne pour la recherche astronomique depuis l'hémisphère Sud (ESO).
"C'est la récompense suprême, on est tombé sur une Terre", a déclaré à l'AFP Didier Queloz (Observatoire de Genève) qui a conduit ces travaux, ajoutant que "Corot-7b, c'est la planète qui justifie tous les efforts faits avec Corot".
Petite, avec un diamètre 1,8 fois plus grand que celui de la Terre, et très proche de son étoile, Corot-7b a une masse égale à cinq fois celle de la Terre, selon les données recueillies grâce au spectrographe HARPS du télescope de l'ESO à La Silla au Chili.
"Jusqu'à présent on n'avait aucune idée de la composition de toutes ces petites planètes que l'on trouve", explique M. Queloz.
"Mais comme Corot-7b est rocheuse, alors on peut imaginer que des planètes semblables, avec une masse égale à 3 à 5 fois celle de la Terre, le sont aussi", ajoute-t-il, précisant qu'une dizaine de ces "Super-Terre" ont été découvertes.
"Corot-7b devient un cas d'école", a-t-il souligné alors que 374 planètes extérieures au système solaire ont été détectées et classées en différentes catégories. Les plus massives, gazeuses comme Jupiter, formées loin de leur étoile avant de s'en rapprocher, sont appelées des "Jupiter chauds".
Bien que petite, Corot-7b est aussi très chaude, avec une température pouvant dépasser 2.000°C sur la face éclairée, car elle est à seulement 2,5 millions de km de son étoile. La planète pourrait avoir des océans de lave à sa surface. Les conditions extrêmes qui y règnent "n'en font pas une place où la vie peut se développer", souligne M. Queloz. A titre de comparaison, la Terre tourne à 150 millions de km du Soleil.
Située à quelque 500 années-lumière (1 AL = environ 9.500 milliards de km) de la Terre, Corot-7b fait le tour de son étoile en 20 heures seulement.
Exoplanète plus proche, Gliese 581e avait été présentée en avril comme la plus petite exoplanète. Interrogé, M. Queloz, relève que Corot-7b, est la seule petite planète "pour laquelle on a vraiment une masse précise".
Faute de pouvoir observer un passage de Gliese 581e devant son étoile, on ne peut pas mesurer sa vraie masse, ni calculer sa densité, précise Claire Moutou (Laboratoire d'astrophysique de Marseille, France), membre de l'équipe internationale ayant découvert Corot-7b. Les résultats doivent paraître en octobre dans la revue scientifique Astronomy et Astrophysics.
Par Roger Kitemoko-Mambwene
journalist
Monday, September 14, 2009
Discours attendu d'Obama, un an après la chute de Lehman
Le 15 septembre 2008, la banque Lehman Brothers s’écroulait. Le géant de Wall Street, premier établissement victime de la crise des "subprimes", précipite dans sa chute toutes les Bourses mondiales et devient le symbole de la débâcle financière, la plus grave depuis 1929. Un an après le début de la crise, alors que l’onde de choc de la crise ébranle toujours les économies mondiales, le président américain s’apprête à prononcer un discours sur les suites de la crise économique et les réponses à y donner.
Barack Obama devrait prendre la parole ce lundi à 12h10 heure locale (18h10 GMT+2), au cœur de Wall Street où il compte aborder notamment la diminution de l’aide publique au secteur bancaire, un renforcement de la règlementation et la nécessité d’une coordination au niveau mondial.
Les objectifs des Etats-Unis devraient être loin des ambitions affichées par l’Europe. "Les Européens veulent plus de régulation financière, mais pas les Américains, explique à FRANCE 24 Moncef Cheikh-Rouhou, professeur de finance internationale à HEC. Réguler n’est pas, selon les experts américains, s’attaquer à l’origine du mal."
"Des conséquences cataclysmiques"
Les plus grandes économies mondiales ont, aujourd’hui encore, du mal à se relever de la crise. "Lehman Brothers a été sacrifié pour sauver le système, explique Moncef Cheikh-Rouhou. Le gouvernement devait, dans les semaines suivantes, persuader le Congrès de voter un plan de sauvetage du secteur bancaire. Il fallait un signal fort pour prouver aux élus que la situation était grave."
Le plan de 700 milliards de dollars a finalement été adopté par le Congrès, permettant aux Etats-Unis de mettre plusieurs de ses banques sous perfusion. Mais "ce qui a suivi [la faillite de Lehman Brothers] a été cataclysmique", analyse Nathan King, notre correspondant à New York. La chute de la banque d’investissement a provoqué des réactions en chaîne, qui ont ébranlé le cœur même du capitalisme.
Le Japon, l’Islande, l’Europe… L’onde de choc de la crise financière ébranle tous les pays du monde, poussant les gouvernements à prendre des mesures drastiques pour sauver leurs établissements bancaires.
Les pratiques des banques sont pointées du doigt. Les difficultés à assainir les créances douteuses et la distribution de bonus dans certains établissements, sauvés de la faillite grâce à de l’argent public, provoquent un tollé dans plusieurs pays, notamment en France et aux Etats-Unis.
Des pratiques boursières pas prêtes de disparaître
Dans son discours de ce lundi, Obama pourrait, pour cette raison, pousser les banques à revoir leurs pratiques. Le président devrait "exhorter la communauté financière à prendre la responsabilité […] de soutenir une réforme du système réglementaire mais aussi à éviter un retour aux pratiques de Wall Street qui nous ont conduits à la crise financière", selon un responsable gouvernemental américain.
Mais à en croire de nombreux économistes, les pratiques boursières controversées ne sont pas prêtes de disparaître. "La plupart des dirigeants et des traders de Lehman Brothers ont retrouvé du travail à Wall Street, ce qui provoque une certaine inquiétude chez les experts", explique Richard Bookstabes, auteur d’un ouvrage sur la crise financière. "Nous savons que Goldman Sachs a accru ses profits en augmentant sa prise de risque. C’est mauvais signe parce que les autres vont se sentir obligés de suivre", ajoute-t-il, pessimiste.
PAR ROGER KITEMOKO MAMBWENE
journaliste
Saturday, September 12, 2009
Le photographe français Willy Ronis est décédé samedi à l'âge de 99 ans.
Le photographe Willy Ronis est mort
Samedi 12 septembre 2009
Le photographe français Willy Ronis est décédé samedi à l'âge de 99 ans. Figure emblématique de la photographie humaniste, il s'était rendu célèbre avec ses clichés en noir et blanc de la France d'après-guerre. Samedi 12 septembre 2009
Une femme qui sautille sur le pavé trempé de la Place Vendôme, un petit Parisien courant avec sa baguette sous le bras, ou encore le "Nu provençal" de son épouse occupée à sa toilette… Les clichés noir et blanc de Willy Ronis ont fait le tour du monde. Ce samedi, le doyen des photographes, décédé à l’âge de 99 ans, a définitivement refermé son book qui rassemble quelque 100 000 prises de vue.
La photographie n’était pourtant pas une vocation pour le jeune Ronis qui rêvait d’embrasser une carrière de compositeur de musique. Il n’a que16 ans lorsqu’il reçoit des mains de son père, photographe de studio, un appareil Kodak. Nous sommes en 1926 et, pour son premier cliché, le jeune homme choisit la vallée de Chevreuse prise depuis une hauteur, lors d’un dimanche à la campagne.
Six ans plus tard, de retour de son service militaire, Willy Ronis est contraint de reprendre l’affaire de son père. Il n’apprécie guère le travail en studio et préfère se concentrer sur les scènes en extérieur. A la mort de son père en 1936, il laisse le magasin afin de devenir photographe pour la presse, la mode et la publicité.
Témoin de la réalité sociale
Membre du Parti communiste, Willy Ronis se plaît à montrer la réalité sociale. Témoin des premiers congés payés et des luttes ouvrières, il multiplie les reportages sur le Front populaire. C’est à cette occasion qu’il immortalise Rose Zehner, meneuse de grève aux usines Javel-Citroën en 1938, pour la revue "Regards".
La Seconde Guerre mondiale éloigne le jeune homme, de confession juive, de la photographie. Il s’en rapproche en 1946 pour faire partie de la première équipe de l'agence Rapho, avec Robert Doisneau et Brassaï.
L’appareil toujours au poing, il arpente les quartiers populaires de Paris, s’enthousiasme pour Belleville et Ménilmontant. L’un de ses célèbres clichés reste les amoureux qui s’embrassent en haut de la colonne de la Bastille. "J'étais monté ce jour-là parce que je voulais faire des photos en hauteur. Je ne vois personne, je me dis : ‘Je vais être tranquille’. Je me retourne, et je vois deux amoureux accoudés qui regardent le paysage. Au moment où j'arme l'appareil, le jeune homme pose un baiser sur la tempe de son amie. Ils ne se sont pas aperçus que je les photographiais", s’amusait-il souvent à raconter. Le couple, "Riton" et Marinette, fera sa connaissance 30 ans après la prise de vue.
En 1955, Willy Ronis suspend sa collaboration avec Rapho - qui reprendra quelques années plus tard - pour se tourner vers la mode et la publicité. Puis il se retire une dizaine d'années à Gordes, en Provence, pour dispenser des cours aux Beaux-Arts d'Avignon, d’Aix-en-Provence et de Marseille.
Willy Ronis accumulait les récompenses : médaille d'or à la Biennale de Venise (1957), Grand Prix des arts et lettres pour la photographie (1979), prix Nadar pour son livre "Sur le fil du hasard" (1981). Le photographe avait fait don de ses archives à l'Etat mais en restait le dépositaire de son vivant.
En 2001, il éteint son appareil. Depuis, le photographe ne se déplaçait plus qu'en fauteuil roulant mais avait gardé toute sa vivacité d’esprit.
Son nom reste associé à celui de Robert Doisneau, les deux grands photographes humanistes du siècle dernier. Un courant qu’il définissait simplement : "Si je peux employer une métaphore, c'est faire de la photo comme l'oiseau chante. Il ne se pose pas la question", avait-il dit, un jour, à l’AFP.
NOS CONDOLEANCES DE LA PART DU CANAL DX VIRTUEL,NOUS VENONS DE PERDRE UN SYMBOLE HISTORIQUE DANS LE MONDE MEDIATIQUE.
Par Roger Kitemoko- Mambwene
journaliste.
Friday, September 11, 2009
DECES NEWS Jeudi Septembre 2009 /INFORMATION recu PAR NOTRE COMPATRIOTE GUILLAUME QUI VIT EN ABIDJAN QUE ,le Pere de Serge Diantantu est mort
Le Papa de Serge Diantantu est mort a kinshasa ,information recu par Disiyi un blogeur de la Rdcongo qui vit en abidjan.Serge Diantantu est un grand dessinateur de la presse ,il est une personne reconue au milieu de la presse tant congolaise que francaise et il habite en france avec sa famille depuis au moins 28 ans et il est le MEILLEUR AMI du canal DX virtuel du journaliste Roger kitemoko.SERGE DIANTANTU NOUS VOUS SOUHAITONS NOS CONDOLEANCES LES PLUS DOULOUREUSES au nom de toute l'equipe du canal DX virtuel internationale.Mpangi bika nzambi kakuvana ngolo ye mavimbi ,kuyindula yindula ko vo papa wele ,nzila yina ya beto bankulu,tusambila nzambi kabaka mwela ni.mfoko,mono yaku kitemoko Roger.
voici en bas le nouvel que guillaume vient de transmettre a roger par la voie electronique.
Ajouter un drapeau à ce 10 mailDECES NEWSJeudi Septembre 2009 20h31mn 38s
De: "Guillaume DISIYI NDOSIMAO"
DIANTANTU AKUFELI TATA NA KINSHASA
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1. Skype: disiyi1
2. Site Web: http://www.rcwb.fr.gd
3. Infoline: +225.01.69.71.45
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Guillaume DISIYI NDOSIMAO
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COMMENTAIRE SELON ROGER KITEMOKO
Qui est Serge Diantantu, ce dessinateur de bandes dessinées Afrcaine et des antilles.
Né à Mbanza-Ngungu, en République Démocratique du Congo, Serge Diantantu fréquente l’école primaire Saint-Pierre de Kinshasa. Pour sa formation secondaire, après un bref passage à l'internat de Kibemtele, il s’oriente vers la formation technique et professionnelle, à Ngombe-Matadi où il obtient un brevet d'aptitude professionnelle en menuiserie et ébénisterie. Il s’inscrit ensuite à l'Académie des Beaux-Arts de Kinshasa où il réussit son Diplôme d'État, ou « Bac », en arts plastiques.
Serge arrive en France en 1981 avec l’intention de continuer ses études universitaires. Mais, très vite, il se voit obligé d’abandonner sa filière d'hygiène et sécurité du travail, au Conservatoire National des Arts et Métiers de Paris, pour embrasser une carrière de décorateur pour la télévision et le cinéma, à la Société Française de Production (SFP).
Bouleversé par les ravages du sida dans le monde, Serge Diantantu met alors son talent au service de la prévention contre ce fléau. Il crée ainsi son premier album de BD, « Attention Sida », pour sensibiliser l’opinion sur les risques de cette épidémie et l’utilité d’adopter un comportement préventif pour éviter de tomber dans ses pièges assassins.
L’estime suscitée par le succès de cet album encourage l’auteur à poursuivre dans la voie de la BD pour raconter la vraie histoire africaine, souvent mal connue, avec la sensibilité et le regard que seul un natif d'Afrique peut exprimer. Son style, le mindélô, donne à son dessin toute son authenticité. Avec sa plume, Serge Diantantu retrace actuellement la vie de celui qui fut le plus ancien prisonnier d'opinion africain, Simon Kimbangu, dont la vie reflète le caractère de la colonisation au Congo belge et en Afrique subsaharienne en général.
Parallèlement, il se passionne pour la photo et la réalisation cinématographique et audiovisuelle. Il prépare actuellement le story-board de son dernier scénario afin de réaliser son premier long métrage.
Thursday, September 10, 2009
Le Premier ministre désigné Hariri renonce à former un gouvernement
Saad Hariri
Le Premier ministre désigné Hariri renonce à former un gouvernement
Jeudi 10 septembre 2009
"J'annonce renoncer à former un gouvernement", a déclaré Saad Hariri. Selon lui, le gouvernement qu'il avait proposé "était une véritable chance", "gaspillée en raison des conditions posées" par le Hezbollah et ses alliés. Jeudi 10 septembre 2009
"J'annonce à tous les Libanais que j'ai dit aujourd'hui au président Sleimane que je renonçais à former un gouvernement et j'espère que cette décision servira les intérêts du Liban", a-t-il déclaré.
Malgré la nette victoire de l’Alliance du 14-Mars lors des législatives du 7 juin - avec 71 sièges au Parlement contre 57 pour le camp mené par le Hezbollah -, la majorité et l’opposition avaient donné leur aval pour la formation d’un gouvernement d’union nationale incluant tous les partis politiques. La formule qui avait été retenue comprenait quinze ministres pour la majorité, dix pour l’opposition et cinq ministres "neutres" désigné par le président Sleimane.
Les raisons du blocage
Le blocage, qui a miné la tâche de Saad Hariri, réside au niveau des noms des ministres et des portefeuilles précis réclamés par l’opposition. Pour certains observateurs, ce sont les pays qui "parrainent" les forces politiques libanaises, parmi lesquels l’Iran, la Syrie et l’Arabie saoudite, qui ne sont pas parvenus à s’accorder, poussant Hariri à la démission.
Conformément à la Constitution libanaise, le président devra recommencer le processus de consultations de tous les blocs parlementaires afin de nommer un nouveau Premier ministre. Si les députés de la majorité maintiennent leurs positions, Saad Hariri pourrait être à nouveau être désigné pour tenter de former une équipe gouvernementale.
PAR ROGER KITEMOKO MAMBWENE
journaliste
Monday, September 7, 2009
Accrochés par la Roumanie, les Bleus filent vers les barrages
Coupe du monde 2010 - Football - France - Roumanie
Accrochés par la Roumanie, les Bleus filent vers les barrages
Samedi 05 septembre 2009
Les Bleus voient la première place du groupe 7 s'éloigner après leur nul contre la Roumanie (1-1). Une victoire en Serbie, mercredi, ne sera pas suffisante pour se qualifier directement. La France se dirige à grands pas vers les barrages.
PAR ROGER KITEMOKO MAMBWENE
journaliste
Friday, September 4, 2009
Ali Bongo - Gabon - Présidentielle gabonaise
La capitale économique gabonaise, Port-Gentil, a été le théâtre de violences, jeudi, après l'annonce officielle de la victoire d'Ali Bongo à la présidentielle du 30 août. Les manifestants s'en sont notamment pris aux intérêts français. Vendredi 04 septembre 2009
- Ali Bongo, fils du défunt chef d'Etat Omar Bongo, a été proclamé officiellement vainqueur de l'élection présidentielle au Gabon jeudi, un résultat contesté par l'opposition et à l'origine d'incidents visant notamment les intérêts français.
Le gouvernement a imposé un couvre-feu jusqu'à samedi à Port-Gentil, seconde ville du pays à une centaine de kilomètres de Libreville, secouée par des violences, au cours desquelles trois femmes ont été blessées, une Polonaise, une Anglaise et une Gabonaise.
Jeudi soir le calme régnait dans la capitale, désertée par ses habitants et quadrillée par l'armée, a constaté l'AFP. Des incidents avaient eu lieu dans la matinée dans au moins deux quartiers populaires.
Des jeunes tenaient des discours hostiles à Ali Bongo et à la France, qu'ils ont accusée d'avoir "imposé" aux Gabonais le fils Bongo.
Ali Bongo, 50 ans, a remporté l'élection à un tour du 30 août avec 141.952 voix, soit 41,73% des suffrages, devant l'ex-ministre de l'Intérieur André Mba Obame (25,88%), et Pierre Mamboundou (25,22%), un indépendant, a déclaré le ministre de l'Intérieur, Jean-François Ndongou. La participation est estimée à 44.29%.
Ali Bongo, qui succède à son père, mort début juin après 41 ans de pouvoir, a promis d'être "le président de tous les Gabonais (...) sans exclusive", peu après l'annonce de sa victoire, contestée par ses deux principaux rivaux qui s'étaient eux-mêmes proclamés vainqueurs depuis plusieurs jours.
"C'est un coup d'Etat électoral. Je ne reconnais pas les résultats de l'élection. C'est moi qui (l')ai gagnée", a affirmé M. Mba Obame dans un entretien téléphonique avec l'AFP depuis un lieu tenu secret.
Après la proclamation du résultat, des opposants à Bongo ont incendié le consulat général de France à Port-Gentil. Dans la soirée des soldats français du 6E Bataillon d'infanterie de marine avait pris position devant le bâtiment.
Des installations du groupe pétrolier français Total et du groupe franco-américain Schlumberger y ont aussi été attaquées, faisant, selon le secrétaire d'Etat français à la Coopération, Alain Joyandet, "a priori deux blessées, une Gabonaise et une Anglaise".
Selon Schlumberger, une employée polonaise a été "sérieusement blessée".
M. Joyandet a "appelé au calme" et recommandé aux Français de "rester chez eux". Dans des déclarations à la chaîne de télévision France-24 il a insisté sur la "neutralité" de Paris vis-à-vis des différents candidats.
La France dispose d'une base militaire à Libreville, avec un millier d'hommes. Environ 10.000 ressortissants français sont établis au Gabon.
Dans la matinée la prison de Port-Gentil avait été attaquée par des partisans de Mamboundou qui ont libéré les prisonniers. Ils ont ensuite dressé des barricades au centre-ville, selon un correspondant de l'AFP.
» La victoire d'Ali Bongo contestée
Selon son entourage, Pierre Mamboundou, également "en lieu sûr", a été "blessé à la tête et à l'épaule" lors de la dispersion d'une manifestation par les forces de l'ordre à Libreville.
Le ministre de l'Intérieur a cependant nié toute violence contre les leaders politiques. "Aucun militaire, aucun policier n'a frappé ou n'a tiré sur un leader politique. Aucun leader politique n'est arrêté, ils sont tous en liberté", a-t-il affirmé devant le corps diplomatique réuni dans un grand hôtel de la capitale.
Dans son discours, Ali Bongo s'est engagé, "dans la continuité (à) apporter des changements nécessaires" en matière de développement, finances publiques et justice, dans ce pays pétrolier d'environ 1,5 million d'habitants, aux richesses très inégalement réparties.
Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a exprimé "sa préoccupation à la suite des informations faisant état d'incidents dans certaines régions du pays et appelé à la retenue".
Les Etats-Unis ont appelé "les partis et les citoyens gabonais à réagir pacifiquement aux résultats" et à respecter le processus démocratique.Au Ghana les etudiants gabonais se disputent entre eux,au senegal on en parlera meme pas.
PAR ROGER KITEMOKO MAMBWENE
journaliste
Google souhaite louer des films sur YouTube
- Le géant internet Google est en discussions avec plusieurs majors du cinéma pour pouvoir proposer via sa filiale YouTube le visionnage de contenus payants, croit savoir mercredi le Wall Street Journal, ce qui serait une première pour le spécialiste des vidéos gratuites.
Google discute avec les studios Lions Gate Entertainment, Sony et Warner Bros pour pouvoir proposer des films récents sur YouTube moyennant une location à la demande, selon des sources proches du dossier citées par le quotidien.
YouTube a fait son succès parmi la communauté d'internautes en proposant des contenus gratuits, financés par la publicité.
La plate-forme d'échanges de vidéos, qui a sensiblement élargi son offre de contenus depuis son acquisition par Google en 2006 via des partenariats, propose aujourd'hui certains films de ces studios en accès gratuit, mais il s'agit de sorties anciennes.
Les négociations en cours prévoient que certains films sortant en DVD puissent être ainsi accessibles le même jour en visionnage sur YouTube. Ces nouveautés pourraient être visionnées pour un prix unitaire de 3,99 dollars, soit le même prix que propose le géant informatique Apple sur son site iTunes pour un film.
Selon le journal, la notion d'ancienneté à partir de laquelle un film serait gratuit ou deviendrait payant n'est pas claire.
Un porte-parole de YouTube a indiqué au quotidien américain des affaires que le groupe cherchait toujours à développer "ses bonnes relations avec les studios de cinéma" et "les types de vidéos proposées" à ses usagers.
PAR ROGER KITEMOKO MAMBWENE
journaliste
Saturday, August 29, 2009
L'Amérique rend un dernier hommage au sénateur Kennedy
D'anciens présidents américains, des membres éminents du Congrès et de simples citoyens ont dit samedi adieu au sénateur Edward Kennedy, figure majeure de la politique américaine disparue mardi à 77 ans, sous la pluie fine et triste de Boston.
Républicains et démocrates ont laissé à Washington la brûlante question de la réforme du système de la santé, pour laquelle "Teddy" a longtemps combattu, et ont rejoint les derniers membres du clan Kennedy aux obsèques du sénateur.
Le président Barack Obama ne s'est pas étendu sur la question lors de son éloge funèbre en la basilique Notre-Dame du Perpétuel Secours de Boston, préférant rappeler son engagement en faveur des plus démunis.
"Il était le produit d'une époque où le charme et la noblesse de la chose politique empêchaient les différences partisanes et philosophiques de devenir des barrières au respect et à la coopération entre tous, une époque où les adversaires voyaient en l'autre un patriote avant tout", a dit Barack Obama.
"Et c'est ainsi que Ted Kennedy est devenu le plus grand législateur de notre époque", a ajouté Barack Obama, citant ses combats pour les droits civiques, la réforme de l'immigration et la couverture médicale pour les enfants.
C'est en cette basilique que le patriarche de la très catholique famille Kennedy venait prier quotidiennement lorsque sa fille Kara luttait contre un cancer des poumons en 2003.
47 ans au Sénat
Des dizaines d'hommes politiques américains, certains ayant lutté contre Ted Kennedy sur les bancs du Congrès, assistaient à l'office aux côtés d'Obama, des anciens présidents Jimmy Carter, George W. Bush, Bill Clinton et de leurs femmes.
Les mélodies du violoncelliste Yo-Yo Ma et la voix du ténor Placido Domingo devaient résonner entre les murs de la basilique construite il y a 130 ans dans un quartier ouvrier de Boston.
Depuis la mort d'un cancer du cerveau de Ted Kennedy, son corps a été exposé à la Bibliothèque présidentielle John Kennedy de Boston, où plus de 50.000 personnes ont défilé pour honorer sa mémoire.
Le service funéraire de vendredi, qui a duré trois heures, était réservé à la famille et aux amis proches du défunt, parmi lesquels le sénateur républicain John McCain, le vice-président démocrate Joe Biden et les sénateurs démocrates Christopher Dodd et John Kerry.
Le cercueil doit être transporté après la cérémonie au cimetière national d'Arlington, en Virginie, proche de Washington, où Ted Kennedy sera inhumé auprès de ses frères John et Robert.
Si Teddy a longtemps été dans l'ombre de ses deux frères, assassinés dans les années 1960, il a ensuite construit une longue carrière politique, siégeant 47 ans en tant que sénateur démocrate du Massachusetts.
"En tant que noir, que serais-je sans les Kennedy ?", a dit Clint Haymon, l'un des nombreux Américains venus devant la basilique malgré la pluie. "Ils croyaient dans les droits civiques et c'est pour cela que je suis là pour rendre hommage à ce grand homme."
PAR ROGER KITEMOKO MAMBWENE
journaliste
Wednesday, August 26, 2009
Le sénateur démocrate Ted Kennedy est mort à l'âge de 77 ans
see the picture Ted Kennedy avec Bill Clinton - Le sénateur démocrate américain Edward "Ted" Kennedy, ténor de la vie politique aux Etats-Unis et dernier patriarche de la dynastie Kennedy, atteint d'une tumeur au cerveau, est décédé mardi soir à l'âge de 77 ans, a annoncé mercredi sa famille.
"Edward M. Kennedy -- le mari, le père, le grand-père, le frère et l'oncle que nous aimions tant -- est mort tard mardi soir chez lui à Hyannis Port", son fief dans l'Etat du Massachusetts (nord-est), a déclaré la famille Kennedy dans un communiqué.
"Nous avons perdu le centre irremplaçable de notre famille et une lumière joyeuse dans nos vies mais sa foi, son optimisme et sa persévérance resteront à jamais dans nos coeurs", ajoute le texte.
"Il aimait son pays et a voué sa vie à le servir", affirme encore la famille en soulignant son "combat infatigable" pour la justice sociale et contre la pauvreté.
C'est l'histoire extraordinaire d'une famille américaine hors du commun.
Jean-Bernard Cadier, spécialiste de politique internationale de FRANCE 24.
Les hommages de leaders politiques américains et dans le monde ont aussitôt afflué.
Se disant le "coeur brisé", le président américain Barack Obama a déclaré qu'"un chapitre important de notre histoire s'est clos".
"Notre pays a perdu un grand leader qui a relevé le flambeau de ses frères tombés, pour devenir le plus grand sénateur américain de notre temps", a-t-il dit depuis Martha's Vineyard (nord-est), où il est en vacances.
Le leader de la majorité démocrate au Sénat, Harry Reid, a exprimé sa tristesse face à la disparition de "notre patriarche", tandis que Nancy Reagan, l'épouse de l'ex-président conservateur Ronald Reagan, soulignait que son mari "et Ted avaient toujours su trouver un terrain d'entente et ils avaient beaucoup de respect l'un pour l'autre".
A l'étranger, le Premier ministre britannique Gordon Brown a notamment estimé qu'il serait regretté sur "chaque continent", tandis que son homologue irlandais Brian Cowen jugeait que son pays avait "perdu un véritable ami".
Surnommé de "lion de gauche", Ted Kennedy avait fait de la santé et de l'éducation ses deux grands chevaux de bataille et présidait la commission de la Santé au Sénat.
Son décès intervient en pleine bataille pour réformer le système de l'assurance maladie aux Etats-Unis.
A la fin de sa vie, il s'était attiré l'admiration de tous dans le combat sans trêve qu'il a mené contre le cancer qui l'a finalement emporté.
Il y a deux semaines seulement, le 11 août, la soeur de Ted, Eunice Kennedy Shriver, était décédée à l'âge de 88 ans. Mais gravement malade, le sénateur, communément appelé "Teddy", n'avait pu assister aux funérailles.
Le sénateur, élu pour la première fois en 1962, avait été opéré en juin pour une tumeur au cerveau, diagnostiquée en mai 2008.
Une page de l'histoire du Parti démocrate qui se tourne.
Philippe Labro, écrivain, journaliste et réalisateur.
Né le 22 février 1932 à Boston (nord-est), benjamin des neuf enfants de Joseph et de Rosa Kennedy, catholiques d'origine irlandaise, il a représenté le Massachusetts au Sénat des Etats-Unis sans interruption depuis son élection en 1962, dans les rangs démocrates, au siège laissé vacant par son frère John, devenu président.
Juriste, diplômé de l'Université de Harvard et de l'Ecole de droit de l'Université de Virginie, Ted Kennedy était resté dans l'ombre politique de ses frères aînés jusqu'à l'assassinat de Robert, en juin 1968, durant la campagne présidentielle, pour devenir ensuite peu à peu une icône de la gauche américaine.
Connu pour son tempérament de bon vivant, il personnifiait aussi l'opulence et l'élitisme. Au point, selon ses détracteurs, que les scandales de sa vie privée lui auront coûté l'accession aux plus hautes fonctions. Il n'a ainsi jamais obtenu l'investiture de son parti pour l'élection présidentielle.
Mais il a aussi souffert des nombreuses tragédies qui ont frappé le "clan", dont les assassinats successifs de ses deux frères, le président John Fitzgerald Kennedy en 1963, et en 1968 de Robert, ancien ministre de la Justice, alors candidat à la Maison Blanche. Un autre frère, Joe, pilote, est décédé durant la Seconde guerre mondiale.
PAR ROGER KITEMOKO MAMBWENE
journaliste
Saturday, August 22, 2009
Saturday, August 15, 2009
INTERNET;Facebook s'allège pour prendre du poids face à Twitter
La direction de Facebook est en train de tester une version allégée du site de socialisation, baptisée Facebook Lite, et qui pourrait concurrencer sur son terrain le très populaire site de micro-blogs Twitter.
"Nous sommes en train de tester une alternative simplifiée à Facebook.com qui permet de télécharger un certain nombre de données rapidement et efficacement", a indiqué mercredi à l'AFP la direction de Facebook, alors qu'internet bruissait de rumeurs sur cette nouveauté.
Facebook Lite, proche dans son utilisation de celle de Facebook à partir d'un téléphone portable, est "une version simplifiée, à téléchargement rapide, de Facebook", permettant entre autres aux utilisateurs d'écrire des commentaires, d'accepter de nouveaux amis ou de consulter des photographies.
Facebook Lite est testée en Inde et dans d'autres pays où les légions de nouveaux utilisateurs "cherchent à démarrer avec une approche plus simple", explique la société de Palo Alto (Californie, ouest).
Des blogueurs américains ont reçu par erreur mardi des invitations à tester en privé "Facebook Lite", avant que les liens ne soient retirés et qu'ils ne soient réorientés vers les pages classiques de Facebook.
Entre temps, des exemples de pages Lite ont été capturées par des utilisateurs et mises en ligne, montrant une succession de commentaires et de dialogues proches de ce qu'on peut trouver sur Twitter.
Facebook a annoncé lundi avoir racheté FriendFeed, un site qui fonctionne peu ou prou sur le même mode que Twitter et qui permet à ses utilisateurs de dévoiler et de partager avec leurs amis leurs activités sur internet en temps réel.
Cette acquisition et le lancement à l'essai de Facebook Lite font suite à la tentative ratée de Facebook d'acquérir Twitter. Facebook est le site de socialisation dont la croissance est la plus rapide, et revendique plus de 250 millions de membres.
PAR ROGER KITEMOKO MAMBWENE
journaliste
Friday, August 14, 2009
Le carco Artic sea se trouve a quelques 400 milles marins vers le cap -vert
- Le cargo Arctic Sea, mystérieusement disparu depuis fin juillet, se trouve à quelque 400 milles marins d'une île du Cap-Vert, a annoncé à l'AFP une source militaire au sein des garde-côtes de l'archipel.
"Le navire Arctic Sea se trouve à quelque 400 milles marins d'une des îles du Cap-Vert, donc, pour le moment, hors des eaux territoriales du Cap-Vert", a déclaré cette source, sous couvert d'anonymat, sans vouloir préciser de quelle île il s'agissait.
L'archipel du Cap-Vert est situé dans l'océan Atlantique à environ 450 km des côtes du Sénégal.
"La garde-côtière du Cap-Vert est en contact avec des agences et organismes internationaux qui l'informent, à tout moment, de l'évolution de l'avance du bateau", a-t-on ajouté de même source militaire, jointe par le correspondant de l'AFP à Praia.
Le vraquier Arctic Sea, doté d'un équipage russe et transportant une cargaison de bois finlandais évaluée à plus d'un million d'euros, avait contacté le 28 juillet les garde-côtes de Douvres, dans le sud de l'Angleterre, et était attendu à Béjaïa, en Algérie, le 4 août.
Interpol, l'organisme international de coopération policière, a prévenu les Britanniques que le cargo avait été abordé le 24 juillet par des hommes masqués dans les eaux suédoises, en mer Baltique. Ces hommes seraient restés à bord une douzaine d'heures.
Par Roger Kitemoko-Mambwene
journaliste
La Pop star americaine Madonna a annule le concert
La pop-star américaine Madonna a annulé le concert qu'elle devait donner le 20 août en Slovénie, a annoncé vendredi son organisateur en invoquant des raisons de "logistique".
"En raison de difficultés logistiques inattendues, le concert de Madonna programmé le 20 août à l'hippodrome de Ljubljana est annulé", indique dans un communiqué la société Live Nation, chargée de l'organisation en Europe de l'Est de la tournée Sticky and Sweet de la "reine de la pop".
Les concerts prévus le 18 août à Munich (Allemagne) et le 22 août à Budapest ne sont en revanche pas remis en question, a précisé Live Nation.
Selon les médias slovène, l'annulation du concert de Ljubljana s'expliquerait en réalité par des ventes insuffisantes. Seules 7.000 des 63.000 places proposées avaient pris preneur dans ce petit pays de deux millions d'habitants, avait révélé jeudi le site 24ur.
PAR ROGER KITEMOKO MAMBWENE
journaliste
AFP - La Cour pénale internationale (CPI) a ordonné vendredi la "mise en liberté provisoire" de Jean-Pierre Bemba, ancien vice-président de la République démocratique du Congo (RDC), mais doit encore décider quel Etat pourra l'accueillir dans l'attente de son procès.
"Aujourd’hui 14 août 2009, la Chambre préliminaire II de la Cour pénale internationale a décidé de faire droit, sous condition, à la demande de mise en liberté provisoire de Jean-Pierre Bemba Gombo", a indiqué la CPI dans un communiqué.
"L’exécution de cette décision est reportée dans l’attente de la détermination de l’Etat sur le territoire duquel Jean-Pierre Bemba Gombo sera libéré et de la détermination des conditions qui lui seront imposées", précise la Cour.
La CPI va tenir entre le 7 et le 14 septembre des audiences pour entendre les observations des Etats susceptibles d'accueillir l'accusé, à savoir la Belgique, la France, le Portugal, l'Afrique du sud, l'Italie et l'Allemagne, selon cette source.
Son avocat Me Aimé Kilolo avait réclamé la remise en liberté de M. Bemba lors d'une audience devant la CPI le 29 juin. L'accusé possède notamment des propriétés et des comptes bancaires en Belgique où ses enfants sont scolarisés et a des "liens sociaux importants" en France, avait expliqué Me Kilolo.
M. Bemba est accusé de meurtre, viol et pillage notamment, des crimes de guerre et crimes contre l'humanité, selon le procureur de la Cour pénale internationale. La date de son procès n'a pas encore été fixée.
Jean-Pierre Bemba, 46 ans, avait comparu devant la CPI du 12 au 15 janvier lors d'audiences de confirmations de charges concernant des exactions commises par sa milice, le Mouvement de libération du Congo (MLC), en Centrafrique entre octobre 2002 et mars 2003.
Après avoir estimé que les allégations comportaient "suffisamment d'éléments de preuves" pour justifier la tenue d'un procès, la CPI avait ordonné le 15 juin de renvoyer M. Bemba en jugement en sa qualité de "chef militaire" du MLC.
La CPI estime qu'il n'y a pas de risque que M. Bemba fasse obstacle à l'enquête ou commette à nouveau les mêmes crimes s'il attend le début de son procès en liberté, selon le communiqué.
Jean-Pierre Bemba, qui avait quitté la RDC en avril 2007 après avoir perdu les élections présidentielles de 2006 face à Joseph Kabila, avait été arrêté en mai 2008 à Bruxelles. Il avait été transféré puis placé en détention à La Haye, où siège la CPI, début juillet 2008.
Réagir (13) Imprimer save AFP - La Cour pénale internationale (CPI) a ordonné vendredi la "mise en liberté provisoire" de Jean-Pierre Bemba, ancien vice-président de la République démocratique du Congo (RDC), mais doit encore décider quel Etat pourra l'accueillir dans l'attente de son procès.
"Aujourd’hui 14 août 2009, la Chambre préliminaire II de la Cour pénale internationale a décidé de faire droit, sous condition, à la demande de mise en liberté provisoire de Jean-Pierre Bemba Gombo", a indiqué la CPI dans un communiqué.
"L’exécution de cette décision est reportée dans l’attente de la détermination de l’Etat sur le territoire duquel Jean-Pierre Bemba Gombo sera libéré et de la détermination des conditions qui lui seront imposées", précise la Cour.
La CPI va tenir entre le 7 et le 14 septembre des audiences pour entendre les observations des Etats susceptibles d'accueillir l'accusé, à savoir la Belgique, la France, le Portugal, l'Afrique du sud, l'Italie et l'Allemagne, selon cette source.
Son avocat Me Aimé Kilolo avait réclamé la remise en liberté de M. Bemba lors d'une audience devant la CPI le 29 juin. L'accusé possède notamment des propriétés et des comptes bancaires en Belgique où ses enfants sont scolarisés et a des "liens sociaux importants" en France, avait expliqué Me Kilolo.
M. Bemba est accusé de meurtre, viol et pillage notamment, des crimes de guerre et crimes contre l'humanité, selon le procureur de la Cour pénale internationale. La date de son procès n'a pas encore été fixée.
Jean-Pierre Bemba, 46 ans, avait comparu devant la CPI du 12 au 15 janvier lors d'audiences de confirmations de charges concernant des exactions commises par sa milice, le Mouvement de libération du Congo (MLC), en Centrafrique entre octobre 2002 et mars 2003.
Après avoir estimé que les allégations comportaient "suffisamment d'éléments de preuves" pour justifier la tenue d'un procès, la CPI avait ordonné le 15 juin de renvoyer M. Bemba en jugement en sa qualité de "chef militaire" du MLC.
La CPI estime qu'il n'y a pas de risque que M. Bemba fasse obstacle à l'enquête ou commette à nouveau les mêmes crimes s'il attend le début de son procès en liberté, selon le communiqué.
Jean-Pierre Bemba, qui avait quitté la RDC en avril 2007 après avoir perdu les élections présidentielles de 2006 face à Joseph Kabila, avait été arrêté en mai 2008 à Bruxelles. Il avait été transféré puis placé en détention à La Haye, où siège la CPI, début juillet 2008.
PAR ROGER KITEMOKO MAMBWENE
journaliste
Wednesday, August 12, 2009
Hillary Clinton in side Drcongo yesterday before to flight Nigeria
U.S. Secretary of State Hillary Clinton brought an offer of help Tuesday for victims -- especially victims of sexual violence -- in Africa's longest war, a regional conflict that's dragged on for more than a decade.
U.S. Secretary of State Hillary Clinton visits with U.N. peacekeepers Tuesday in Goma, Congo.
1 of 2 "We want to banish the problems of sexual violence into the dark past where it belongs," she said during her visit to the Democratic Republic of the Congo.
In a meeting with leaders of nongovernmental organizations, Clinton said the United States will provide "more than $17 million in new funds to prevent and respond to gender and sexual violence."
On Monday, Clinton had delivered a blunt message to Prime Minister Adolphe Muzito when he hosted a dinner in her honor.
"There must be an end to widespread financial corruption and abuses of human rights and women's rights," she said. "There must be an improvement in governance and the respect for the rule of law."
She also called for "changes in the business climate, changes in the rules and regulations that involve contracts and the protection of property" to promote foreign investment.
On Tuesday, she offered help to the country's president, Joseph Kabila.
"I offered and the president accepted my sending of legal and financial and other technical experts to the DRC to provide specific suggestions about how to overcome these very serious obstacles to the potential of this country," she said, according to a pool report from Goma, in the east of the country.
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The Congo conflict has involved several countries and resulted in an estimated 5 million deaths from fighting and collateral problems such as disease and starvation, according to an International Rescue Committee survey conducted more than a year ago. The United Nations estimates 200,000 women and girls have been raped in Congo since war broke out 12 years ago.
"I will be pressing very hard for not just assistance to help those who are being abused and mistreated, in particular the women who are turned into weapons of war through the rape they experience, but also looking for ways to try to end this conflict," Clinton said.
"I hope that here in the [Congo] there will be a concerted effort to demand justice for women who are violently attacked, and to make sure that their attackers are punished," she said Monday after a tour of a Kinshasa, Congo, hospital.
The United Nations said there were 15,996 cases of sexual violence registered in Congo in 2008. A Human Rights Watch report says two out of three rapes were carried out against children, mostly adolescent girls.
Clinton took a small U.N. plane on the 1,000-mile trip from Kinshasa to Goma, the scene of intense fighting over the past several years.
The smaller aircraft was necessary because the U.S. plane being used on her seven-nation Africa trip is too big for the local landing strip, Clinton told reporters Monday.
She opened her Africa trip in Nairobi, Kenya, then went to South Africa and Angola. After Congo, she will travel to Nigeria, Liberia and Cape Verde.
The Obama administration is using Clinton's tour to promote development and good governance and underscore the president's commitment to Africa.
BY ROGER KITEMOKO MAMBWENE/JOURNALIST
Tuesday, August 11, 2009
Mardi 11 août 2009 Réagir (11)
"Mon mari n'est pas secrétaire d'État, moi si", peste Hillary Clinton
Bill Clinton - États-Unis - Hillary Clinton - RD Congo
clinton-RDC.jpg
À Kinshasa, la secrétaire d'État américaine a été interrogée par un jeune Congolais qui voulait connaître l'avis de son époux, l'ex-président Bill Clinton, sur une question politique. Irritée, Hillary Clinton a répondu très sèchement.
Par Roger Kitemoko
Thursday, July 23, 2009
Tuesday, July 21, 2009
Monday, July 20, 2009
Thursday, July 16, 2009
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Enlèvement - France - Mogadiscio - Otages - Somalie
Les otages français détenus par deux groupes distincts
Jeudi 16 juillet 2009
Mohammed Ali Ibrahim, ministre somalien des Affaires sociales, a déclaré à FRANCE 24 que les deux otages français enlevés mardi sont détenus par deux différents groupes. L’un est aux mains des Shebab, l’autre du groupuscule Hezb al-Islam.
Les otages français détenus par deux groupes distincts
Jeudi 16 juillet 2009
Mohammed Ali Ibrahim, ministre somalien des Affaires sociales, a déclaré à FRANCE 24 que les deux otages français enlevés mardi sont détenus par deux différents groupes. L’un est aux mains des Shebab, l’autre du groupuscule Hezb al-Islam.
Par Roger kitemoko/journaliste
Sassou Nguesso réélu, une marche d'opposants dispersée
Jeudi 16 juillet 2009
Une marche pacifique organisée par l'opposition pour protester contre les résultats de la présidentielle, qui donnent le président sortant, Denis Sassou Nguesso, vainqueur avec plus de 78 % des voix, a été violemment dispersée.
Jeudi 16 juillet 2009
Une marche pacifique organisée par l'opposition pour protester contre les résultats de la présidentielle, qui donnent le président sortant, Denis Sassou Nguesso, vainqueur avec plus de 78 % des voix, a été violemment dispersée.
Congo-Brazzaville - Denis Sassou-Nguesso - Élection présidentielle
Report de la publication des résultats de la présidentielle à mercredi
Mardi 14 juillet 2009
Le résultat du scrutin du 12 juillet, initialement prévu pour mardi, ne sera connu que mercredi. Certains bureaux de vote n'ont pas encore fourni leurs résultats. Le président sortant, Denis Sassou Nguesso, est presque assuré d'être réélu.
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PAR ROGER KITEMOKO
journaliste
Report de la publication des résultats de la présidentielle à mercredi
Mardi 14 juillet 2009
Le résultat du scrutin du 12 juillet, initialement prévu pour mardi, ne sera connu que mercredi. Certains bureaux de vote n'ont pas encore fourni leurs résultats. Le président sortant, Denis Sassou Nguesso, est presque assuré d'être réélu.
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PAR ROGER KITEMOKO
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