RDC: la lutte contre les FDLR pose question
Un soldat des FARDC, le 1er novembre 2013, près de Bunagana.
REUTERS/Kenny Katombe
En RDC, une première opération
conjointe des FARDC et de la brigade d'intervention de la Monusco contre
les FDLR a eu lieu dimanche 9 mars, mais elle est restée sans suite
pour l'instant. S'agissait-il d'une opération ponctuelle ou de la grande
offensive tant promise ?
Après son opération
conjointe avec l’armée congolaise contre les rebelles hutus rwandais des
FDLR dimanche 9 mars, la Monusco n’a toujours pas publié de communiqué
officiel. Le porte-parole du gouvernement congolais, Lambert Mende,
s'est également refusé à commenter, argumentant que les FARDC n'avaient
jamais cessé ses opérations contre les FDLR.
Une grande réunion sur la RDC doit se tenir en fin de semaine au Conseil de sécurité de l’ONU, en vue du renouvellement du mandat de la brigade d'intervention de la Monusco. Le Rwanda n'a jamais caché son intention de remettre sur la table la question de la lutte contre les FDLR et de la grande offensive promise par l'ONU.
Comment expliquer ce silence de la Monusco qui aurait pourtant tout intérêt à communiquer sur cette première opération conjointe ? Malgré cette attaque contre une position – et une seule – des rebelles hutus rwandais, du côté de la communauté internationale, on s'interroge. L’armée congolaise veut-elle réellement lutter contre les FDLR, avec lesquels il existe, selon le dernier rapport d'experts de l'ONU, des complicités locales ?
Le 22 février dernier, une rencontre a eu lieu entre une délégation congolaise, essentiellement des militaires, et les rebelles hutus rwandais, dont l'objet reste inconnu. Du côté de Kinshasa, on se refuse à confirmer la tenue d'une telle rencontre et on réaffirme son intention d'éradiquer ce groupe armé, comme les autres. La Monusco, elle, s'est toujours dite prête à s'engager auprès des FARDC pour mener cette offensive.
Une grande réunion sur la RDC doit se tenir en fin de semaine au Conseil de sécurité de l’ONU, en vue du renouvellement du mandat de la brigade d'intervention de la Monusco. Le Rwanda n'a jamais caché son intention de remettre sur la table la question de la lutte contre les FDLR et de la grande offensive promise par l'ONU.
Comment expliquer ce silence de la Monusco qui aurait pourtant tout intérêt à communiquer sur cette première opération conjointe ? Malgré cette attaque contre une position – et une seule – des rebelles hutus rwandais, du côté de la communauté internationale, on s'interroge. L’armée congolaise veut-elle réellement lutter contre les FDLR, avec lesquels il existe, selon le dernier rapport d'experts de l'ONU, des complicités locales ?
Le 22 février dernier, une rencontre a eu lieu entre une délégation congolaise, essentiellement des militaires, et les rebelles hutus rwandais, dont l'objet reste inconnu. Du côté de Kinshasa, on se refuse à confirmer la tenue d'une telle rencontre et on réaffirme son intention d'éradiquer ce groupe armé, comme les autres. La Monusco, elle, s'est toujours dite prête à s'engager auprès des FARDC pour mener cette offensive.
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