Monday, March 24, 2014

24.03.14 - USA/KONY - DES AVIONS MILITAIRES AMERICAINS POUR RENFORCER LA TRAQUE DE JOSEPH KONY

24.03.14 - USA/KONY - DES AVIONS MILITAIRES AMERICAINS POUR RENFORCER LA TRAQUE DE JOSEPH KONY

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 AGENCE DE PRESSE 

24.03.14 - USA/KONY - DES AVIONS MILITAIRES AMERICAINS POUR RENFORCER LA TRAQUE DE JOSEPH KONY
Arusha, 24 mars 2014 (FH) - Les Etats-Unis ont envoyé des avions militaires et des troupes supplémentaires à la recherche du chef rebelle ougandais, Joseph Kony, sous le coup d’un mandat de la Cour pénale internationale (CPI), a rapporté lundi la BBC.
Au moins quatre Ospreys CV-22 avec des avions de ravitaillement, ainsi que 150 militaires des forces spéciales de l’Air Force sont arrivés en Ouganda la semaine dernière, selon la BBC.
Les Etats-Unis avaient déjà déployés 100 militaires des forces spéciales en 2011 afin d’aider les pays africains à traquer le chef de l’Armée de résistance du Seigneur (LRA).
Les forces américaines seront basées en Ouganda mais pourraient intervenir dans d'autres pays où la LRA est présente, a déclaré la porte-parole du Conseil national de sécurité, Caitlin Hayden.
Elle a précisé que l'Union africaine resterait responsables des forces et de l'opération, les Etats-Unis conservant un rôle consultatif.
Washington a par ailleurs offert la somme de 5 millions de dollars pour toute piste menant à l’arrestation de Joseph Kony.
Le chef rebelle ougandais a été inculpé par la CPI en 2005, aux côtés de ses lieutenants Vincent Otti, Okot Odhiambo et Dominic Ongwen, pour crimes contre l’humanité et crimes de guerre commis dans le nord de l’Ouganda.
Mais depuis quelques années, la LRA est aussi active en République démocratique du Congo (RDC), en Centrafrique et au Soudan du Sud.
Selon des informations non encore confirmées ni par l’Ouganda, ni par la CPI, Vincent Otti aurait été tué en 2007 sur ordre de Joseph Kony, tandis qu’Okot Odhiambo aurait trouvé la mort à la fin de l’année dernière lors de combats entre la LRA et l’armée ougandaise sur le territoire centrafricain.
© Roger Kitemoko 

Tuesday, March 11, 2014

RDC: la lutte contre les FDLR pose question


RDC: la lutte contre les FDLR pose question

media Un soldat des FARDC, le 1er novembre 2013, près de Bunagana. REUTERS/Kenny Katombe
En RDC, une première opération conjointe des FARDC et de la brigade d'intervention de la Monusco contre les FDLR a eu lieu dimanche 9 mars, mais elle est restée sans suite pour l'instant. S'agissait-il d'une opération ponctuelle ou de la grande offensive tant promise ?
Après son opération conjointe avec l’armée congolaise contre les rebelles hutus rwandais des FDLR dimanche 9 mars, la Monusco n’a toujours pas publié de communiqué officiel. Le porte-parole du gouvernement congolais, Lambert Mende, s'est également refusé à commenter, argumentant que les FARDC n'avaient jamais cessé ses opérations contre les FDLR.
Une grande réunion sur la RDC doit se tenir en fin de semaine au Conseil de sécurité de l’ONU, en vue du renouvellement du mandat de la brigade d'intervention de la Monusco. Le Rwanda n'a jamais caché son intention de remettre sur la table la question de la lutte contre les FDLR et de la grande offensive promise par l'ONU.
Comment expliquer ce silence de la Monusco qui aurait pourtant tout intérêt à communiquer sur cette première opération conjointe ? Malgré cette attaque contre une position – et une seule – des rebelles hutus rwandais, du côté de la communauté internationale, on s'interroge. L’armée congolaise veut-elle réellement lutter contre les FDLR, avec lesquels il existe, selon le dernier rapport d'experts de l'ONU, des complicités locales ?
Le 22 février dernier, une rencontre a eu lieu entre une délégation congolaise, essentiellement des militaires, et les rebelles hutus rwandais, dont l'objet reste inconnu. Du côté de Kinshasa, on se refuse à confirmer la tenue d'une telle rencontre et on réaffirme son intention d'éradiquer ce groupe armé, comme les autres. La Monusco, elle, s'est toujours dite prête à s'engager auprès des FARDC pour mener cette offensive.

Saturday, March 8, 2014

. 2 Passeports volés liés à manquant Malaysia Airlines Vol


2 Passeports volés liés à manquant Malaysia Airlines Vol 

L'Arabie saoudite classe les Frères musulmans comme "terroristes"


L'Arabie saoudite classe les Frères musulmans comme "terroristes"

Cette décision constitue une escalade majeure contre les Frères musulmans égyptiens et témoigne des craintes d'un retour de Saoudiens revenant de Syrie.

Le roi saoudien Abdullah ben Abdelaziz
Le roi saoudien Abdullah ben Abdelaziz  
 
  • Par Roger Kitemoko - Mambwene.Ada

Ce vendredi, Riyad a classé les Frères musulmans et des groupes djihadistes comme "organisations terroristes" et a lancé un ultimatum à ses ressortissants qui combattent à l'étranger pour qu'ils rentrent au pays.
Ces décisions constituent une escalade majeure contre les Frères musulmans égyptiens, auxquels Riyad est hostile, et témoignent des craintes croissantes du royaume d'un retour au pays de Saoudiens rendus plus extrémistes par la guerre en Syrie.
Elles surviennent dans un contexte de grave crise au sein des monarchies arabes du Golfe après la décision de l'Arabie saoudite, de Bahreïn et des Émirats arabes unis de mettre au pas le Qatar, qui appuie la montée islamiste dans la foulée du Printemps arabe.
Le ministère de l'Intérieur a annoncé dans un communiqué sa "première liste incluant les partis, les groupes et les courants" proclamés "terroristes", en y incluant "al-Qaida, les Frères musulmans, l'État islamique en Irak et au Levant (EIIL), le Front Al-Nosra, le Hezbollah (saoudien) et les rebelles chiites zaydites dits Houthis au Yémen".
Il a en outre énuméré des dispositions interdisant toute activité partisane dans le royaume ou via Internet, ainsi que les appels à manifester, renforçant ainsi les mesures répressives dans ce royaume ultraconservateur qui a, jusqu'à présent, réussi à éviter les grands rassemblements du Printemps arabe.

Poursuites en justice

Selon le communiqué du ministère, toute personne qui "appuiera moralement ou financièrement" les organisations incriminées, "exprimera ses sympathies" à leur égard ou fera leur "promotion à travers les médias ou les réseaux sociaux" sera poursuivie en justice.
"Les appels, la participation, la promotion ou l'instigation aux sit-in, manifestations, rassemblements et communiqués communs" seront également passibles de prison, ajoute le texte.
Dans ce contexte, l'Arabie saoudite a donné à ses ressortissants combattant à l'étranger un délai de 15 jours à partir de ce vendredi pour rentrer au pays.
Même si Riyad soutient la rébellion contre le régime du président syrien Bachar el-Assad, cet appel s'adresse surtout aux Saoudiens luttant en Syrie aux côtés des groupes djihadistes, dont l'EIIL et al-Nosra.
Tout Saoudien "qui a participé à des combats hors du royaume aura 15 jours pour retourner dans sa patrie", selon le communiqué.
Début février, Riyad avait annoncé que tout Saoudien participant à des combats à l'étranger et faisant partie de "groupes terroristes" serait passible de peines allant de trois à 20 ans de prison.
Le royaume, violemment opposé aux groupes islamistes, tels les Frères musulmans, figure parmi les principaux soutiens au pouvoir mis en place par l'armée en Égypte après la destitution du président Mohamed Morsi, issu de la confrérie.
Depuis un an, les autorités saoudiennes multiplient les mises en garde aux Saoudiens tentés de s'engager aux côtés des rebelles syriens, majoritairement sunnites, qui combattent le régime Assad.
Selon des diplomates, des centaines de Saoudiens, peut-être même des milliers, se sont néanmoins rendus en Syrie.
L'implication de Saoudiens dans des groupes djihadistes fait craindre à Riyad la résurgence à leur retour des attaques meurtrières menées entre 2003 et 2006 par al-Qaida dans le royaume.
Les tribunaux spécialisés dans les affaires de terrorisme ont commencé en 2011 à juger des dizaines de Saoudiens et d'étrangers accusés d'être impliqués dans cette vague d'attentats ou d'appartenance à al-Qaida.
Au Yémen, les rebelles Houthis sont implantés dans le nord du pays et combattent l'armée et un groupe islamiste yéménites.

Friday, March 7, 2014

L’Union européenne octroie une aide de 620 millions d’euros à la RDC pour la période 2014-2020

Par ROGER KITEMOKO - MAMBWENE.ADA
Le commissaire européen au Développement, Andris Piebalgs, a annoncé, à l’issue d’un entretient avec le Président Joseph Kabila, mercredi 5 mars 2014 à Kinshasa, l’octroi par l’Union européenne d’une aide de 620 millions d’euros à la RDC pour la période 2014-2020.
Le commissaire européen, qui est accompagné de M. Jean-Pascal Labille, Ministre belge des Entreprises publiques, de la Coopération au développement et des Grandes Villes, a précisé que ce fonds est destiné à lutter contre la pauvreté, en favorisant une croissance durable et inclusive, pour renforcer la démocratie et les droits de l’homme afin de contribuer à la restauration de la paix et de la stabilité dans la région.
Cette aide sera principalement orientée vers les secteurs de la sante, de l’environnement, de l’agriculture durable, du renforcement de la gouvernance et l’Etat de droit, de la remise en état d’un tronçon routier de 150 km de la Nationale n°1. Il a indiqué qu’une attention particulière sera apportée à la réforme des services de sécurité, notamment la poursuite des actions déjà entreprises pour moderniser La police, les systèmes de défense et judiciaire en RDC, afin de créer ainsi les conditions nécessaires à une meilleure protection des citoyens et de leurs droits.
Peu après son entretien avec le Chef de l’Etat, le haut fonctionnaire européen et sa délégation ont quitté Kinshasa pour le Nord-Kivu où il visitera un centre d’éducation pour enfants à Goma. Il se rendra ensuite à Bukavu, au Sud Kivu, pour rencontrer entre autres le Dr. Dénis Mukwege, directeur de l’hôpital de Panzi à Bukavu, où sont soignées des milliers de femmes victimes de violences sexuelles. Il est également prévu dans son programme la visite du Parc national des Virunga, inscrit au patrimoine de l’humanité par l’UNESCO, qui bénéficie d’un soutien financier de l’Union européenne et de la Belgique. Ce parc est menacé par des projets d’exploitation pétrolière.

La Russie risque sa place au G8, selon John Kerry

Actualité

La Russie risque sa place au G8, selon John Kerry

La Russie risque sa place à la table des grandes puissances, au sein du G8, si elle poursuit son "invasion" de la Crimée, dans le sud de l'Ukraine, a fermement mis en garde dimanche le secrétaire d'Etat américain John Kerry.
Lançant cet avertissement sur les grandes émissions du dimanche matin des télévisions américaines, M. Kerry a aussi prévenu Moscou d'un risque d'"isolement économique" et de "sanctions" internationales, s'il ne retire pas ses troupes de Crimée. Le président Vladimir Poutine "pourrait ne pas avoir de (sommet du) G8 à Sotchi, il pourrait même ne pas rester au sein du G8 si cela continue", a menacé le patron de la diplomatie américaine sur la chaîne NBC.
La France et le Royaume-Uni ont annoncé dimanche qu'ils suspendaient leur participation aux réunions préparatoires du sommet du G8 de Sotchi prévu en juin. La Maison Blanche avait indiqué samedi soir que les Etats-Unis allaient faire de même. "Si la Russie veut être un pays membre du G8", le club des grandes puissances, "elle doit se comporter comme un pays du G8", a averti John Kerry sur CBS.
"La Russie a choisi d'agir de manière agressive, ce qui pose vraiment la question du rôle de la Russie dans le monde et de la volonté de la Russie d'être une nation moderne et membre du G8", a-t-il insisté sur ABC. Dès samedi soir, il avait lancé une très ferme mise en garde contre Moscou dans un communiqué fustigeant "l'invasion et l'occupation" de l'Ukraine par la Russie qui mettent en péril "la paix et la sécurité" dans la région.
Il a une fois de plus dénoncé la "violation" par Moscou de la "souveraineté", de "l'intégrité territoriale" de l'Ukraine et des conventions internationales, notamment celles des Nations unies. "Au 21e siècle, vous ne vous comportez tout simplement pas comme au 19e siècle en envahissant un autre pays", s'est insurgé le secrétaire d'Etat.
Et John Kerry, cherchant d'habitude des terrains de compromis avec Moscou, s'est montré dimanche très dur: "Le G8 et quelques autres sont prêts à aller jusqu'au bout pour isoler la Russie en raison de cette invasion. Ils sont prêts à mettre en place des sanctions, ils sont prêts à isoler la Russie économiquement". Il a accusé le président Poutine de "s'aligner avec cette kleptocratie" de l'ancien régime ukrainien du président déchu Viktor Ianoukovitch.
Kiev a déclaré dimanche être "au bord du désastre" à la suite de la "déclaration de guerre" de la Russie, et semblait perdre rapidement le contrôle de la Crimée, tandis que l'Occident cherchait une issue à l'un des plus graves conflits de son histoire avec Moscou. Aux yeux du secrétaire général de l'Otan Anders Fogh Rasmussen, "ce que fait la Russie en Ukraine (...) menace la paix et la sécurité en Europe".
M. Kerry a renchéri en pointant "l'énorme erreur commise par la Russie". Mais il a assuré que "la dernière chose que l'on veuille c'est l'option militaire dans ce genre de situation. Nous voulons une résolution pacifique". Interrogé par ABC sur sa marge de manoeuvre, notamment l'éventualité qu'il se rende en Ukraine, le ministre a botté en touche: "Les Etats-Unis et le président (Barack Obama) envisagent actuellement toutes les options. Elles sont toutes sur la table".
Le porte-parole adjoint de la Maison Blanche a indiqué à des journalistes que M. Obama avait de nouveau été mis au courant dimanche par son équipe de sécurité nationale, qu'il avait déjà réunie la veille en urgence, des derniers développements en Ukraine. De même source, le président devait passer des coups de fils dans l'après-midi aux dirigeants mondiaux.
M. Kerry doit en principe quitter Washington mardi soir pour assister à une réunion sur le Liban à Paris mercredi, suivie d'une autre jeudi à Rome sur la Libye. Il doit rentrer aux Etats-Unis vendredi. Une rencontre avec son homologue russe Sergueï Lavrov était programmée jeudi en marge de la réunion de Rome. Pour l'Ukraine, "le président Obama doit faire quelque chose", a réclamé dimanche sur CNN l'influent sénateur républicain Lindsey Graham, proposant de "suspendre l'adhésion de la Russie au G8 et au G20 pendant au moins un an à partir d'aujourd'hui".