Thursday, August 31, 2017

Sante' : Les chirurgiens de la RD.Congo s’engagent à renforcer la prise en charge des malades

Les chirurgiens de la RDC ont décidé de créer une « Société de chirurgie du Congo » pour renforcer la prise en charge des malades et la formation continue à l’issue du 1er congrès de la Société congolaise de chirurgie tenu , les 29 et 30 août 2017 à Kinshasa. Une direction provisoire et des sections provinciales ont été mis sur pied pour le fonctionnement de cette société. Les participants ont également adopté des résolutions liées à la nécessité d’évoluer vers l’accréditation de la pratique médico-chirurgicale et de disposer des registres de certaines maladies, tel que le cancer en RDC. Ils ont plaidé auprès du gouvernement pour le renforcement en équipements ainsi qu’en effectifs des chirurgiens dans les hôpitaux et zones de santé du pays. Un travail en synergie a été recommandé entre les universités (formateurs), le ministère de santé (utilisateur), les sociétés savantes (praticiens) et le Conseil national de l’Ordre des médecins (contrôleur) pour l’harmonisation des soins, des pratiques et des techniques chirurgicales ainsi que la formation de ce corps médical. Tour à tour, le chef de département de chirurgie de la faculté de médecine de l’Université de Kinshasa(UNIKIN), Pr Glennie Ntsambi et le président de l’organisation de ce congrès, Berthier Nsadi, également président national du Conseil de l’ordre des médecins , ont salué le bon déroulement de ces assises , dont les objectifs étaient de faire l’état des lieux de la pratique chirurgicale en RDC, le balisage de la procédure d’accréditation des praticiens par l’Ordre des médecins au travers des sociétés savantes et des universités . Il a été aussi question de faire l’évaluation de l’état du pays vers la transplantation d’organes dans le futur proche et l’évolution de la pratique chirurgicale vers les technologies nouvelles. Des certificats ont été remis aux participants à ces assises organisés, avec le concours de l’Académie de recherche et d’enseignement supérieur de Belgique(ARES) pour le financement à ce congrès, et l’université de Kinshasa, l’Université de Lubumbashi et l’Université de Liège de Belgique pour leur contribution scientifique. Par : ROGER KITEMOKO MAMBWENE.ADA

Tuesday, August 29, 2017

Elections en RDC: 40,6 millions d’électeurs inscrits, mais pas de calendrier

Mardi le 29 Aout 2017 Le processus électoral et l’établissement d’un nouveau calendrier pour les futurs scrutins en RDC est au centre des discussions qui devaient se tenir cette semaine à Kananga entre la Commission électorale nationale indépendante (Céni), le gouvernement et le Conseil national de suivi de l’accord. Conseil national qui a d’ailleurs annoncé à l'Agence France Presse ne pas être représenté à cette réunion qui se termine mercredi et à l’issue de laquelle le président de la Céni promet que seront connues les dates des futurs rendez-vous électoraux. « Le processus évolue et nous avons beaucoup de défis devant nous », insiste Corneille Nangaa, président de la Commission électorale nationale indépendante. Interrogé par la RFI sur l’avancée des discussions en cours à Kananga, il précise que le nombre de « 40,6 millions électeurs inscrits sur les listes électorales » a été atteint au terme des campagnes d’enrôlement menées ces derniers mois. « Il nous reste le Kasaï, où nous devons lancer le même processus », souligne-t-il cependant. Cette région de la République démocratique du Congo est en effet le théâtre de violences depuis plus d’un an. Les exactions commises par les différents belligérants sur les civils poussent des milliers de personnes à fuir, rendant d’autant plus difficile les opérations nécessaires à l’avancée du processus électoral dans cette région. ROGER KITEMOKO -MAMBWENE .ADA Tel +243 895350884

Thursday, March 30, 2017

RDC: le Rassemblement refuse de participer aux consultations du président Kabila

Après l'échec des négociations directes entre la majorité et l’opposition sous l'égide de la Cenco, le président Joseph Kabila consulte toutes les parties concernées. Pour la majorité, c'est une démarche honnête. Mais l'opposition menée par Félix Tshisekedi et Pierre Lumbi refuse d'y souscrire. Les personnes désignées pour mener ces consultations appartiennent à la majorité présidentielle, partie adverse dans les négociations directes. Depuis mercredi, les émissaires du président Joseph Kabila consultent en son nom. Ils ont entrepris des contacts qualifiés d'informels avec les différentes parties prenantes aux négociations directes tenues sous l'égide de la Cenco. L'objectif, selon le porte-parole de la majorité présidentielle, Alain André Atundu, c'est de « baliser le terrain » en rapport avec les deux questions d'achoppement : la nomination du Premier ministre et la désignation du président du Conseil national de suivi de l'accord. Pour la majorité, on ne peut pas douter de l'engagement et la bonne foi du chef de l'Etat dans la réalisation des élections à la date convenue, c'est-à-dire avant fin 2017. Si toutes les autres plates-formes intéressées ont favorablement répondu à ces consultations, en revanche le Rassemblement conduit par le duo Félix Tshisekedi et Pierre Lumbi y voit un piège. « Comment le coach d'une équipe peut-il proposer d'encadrer l'équipe adverse dans un match qui oppose les deux clubs ? » s'est interrogé Christophe Lutundula, le vice-président du G7. En tout cas, au Rassemblement, on relève qu'Aubain Minaku, le président de l'Assemblée nationale, et Adolphe Lumanu, qui consultent au nom du président Kabila, figurent parmi ceux-là même qui ont récusé la candidature Pierre Lumbi à la tête du CNSA au motif que l'ancien conseiller spécial en matière de sécurité ne réunit pas le consensus. Dans une déclaration faite jeudi, la majorité présidentielle a accusé le Rassemblement de vouloir mettre à exécution un projet initial de semer le chaos afin de prendre le pouvoir par la pression de la rue. Par ROGER KITEMOKO MAMBWENE ADA Eclipse Magazine de l'agence Canal DX Virtuel

Ce vendredi 31 mars, le Conseil de sécurité des Nations unies doit renouveler le mandat de la Monusco

, la mission de l'ONU en RDC. Une obligation formelle chaque année, mais aussi l'occasion de renégocier le mandat de cette mission en place en RDC depuis 1999 et particulièrement coûteuse. Dans un contexte préélectoral tendu dans le pays et alors que de nouveaux foyers de tension sont apparus ces derniers mois, l'un des enjeux est celui de réduire ou non le nombre de casques bleus sur le terrain. Pour les Etats-Unis, les 19 815 casques bleus en RDC sont trop coûteux mais aussi trop peu efficaces pour que leur nombre soit maintenu tel quel. Ils voulaient que ce chiffre soit réduit à 15 000. En face la France, qui a dirigé les négociations pour le renouvellement du mandat ces dernières semaines, a plaidé pour une réduction minimum, vue la crise politique en cours et les élections cruciales prévues d'ici la fin de l'année. Au final les 15 pays membres du Conseil de sécurité semblent avoir trouvé un compromis. L'effectif maximum autorisé sera réduit de 3000 personnes pour passer à 16 000 environ. Sur le terrain, cela se traduira par une baisse d'un peu moins de mille casques bleus, sachant que 16 893 soldats sont effectivement en RDC. Un compromis qui devrait également satisfaire les autorités congolaises. Kinshasa plaide depuis des semaines pour une réduction des troupes, trop peu efficaces selon elle face à des groupes armés ou des conflits ethniques. Au-delà de la protection des civils, l'autre enjeu c'est l'organisation des élections. La nouvelle résolution devrait mettre l'accent sur cet aspect. Offrir une assistance logistique mais aussi renforcer les capacités de la mission pour s'assurer que des législatives et une présidentielle soient bien organisées d'ici la fin de l'année. Par KITEMOKO MAMBWENE ROGER

Friday, March 10, 2017

RDC: la Snel alerte sur la production électrique durant la saison sèche 2017

En RDC, la Société nationale d'électricité (Snel) lance un avertissement. Une forte baisse de la production d'énergie est à craindre lors de la prochaine saison sèche, en juillet-août. Une conséquence de la trop faible pluviométrie enregistrée cette année. Un phénomène qui a fait diminuer le niveau des fleuves où s'alimentent les centrales hydroélectriques.

Wednesday, March 8, 2017

Madagascar: le cyclone Enawo a fait au moins 5 morts et plus de 12 000 sinistrés

A Madagascar, Enawo, le cyclone tropical, continue sa route. Ia touché terre mardi matins par les côtes nord-est de l'île, avec des vents moyens de 200km/h et des rafales à 300km/h. Aujourd'hui, son intensité a diminué, de sorte qu'il est devenu tempête tropicale modérée. Enawo est arrivé vers 17h30 à Antananarivo. Malgré la baisse des vents moyens, désormais à 65km/h, et des rafales à 90km/h, l'alerte rouge est maintenue jusqu'à demain dans la capitale : la montée des eaux, notamment dans les bas quartiers, fait craindre aux autorités un grand nombre de sinistrés. A 20h heure locale (18h heure de Paris), le bilan officiel faisait état de 5 morts, 10 288 déplacés et 12 321 sinistrés. A Madagascar, Enawo, le cyclone tropical, continue sa route. Ia touché terre mardi matins par les côtes nord-est de l'île, avec des vents moyens de 200km/h et des rafales à 300km/h. Aujourd'hui, son intensité a diminué, de sorte qu'il est devenu tempête tropicale modérée. Enawo est arrivé vers 17h30 à Antananarivo. Malgré la baisse des vents moyens, désormais à 65km/h, et des rafales à 90km/h, l'alerte rouge est maintenue jusqu'à demain dans la capitale : la montée des eaux, notamment dans les bas quartiers, fait craindre aux autorités un grand nombre de sinistrés. A 20h heure locale (18h heure de Paris), le bilan officiel faisait état de 5 morts, 10 288 déplacés et 12 321 sinistrés.

Monday, March 6, 2017

RDC: la Cenco ne tranchera pas les divisions du Rassemblement de l’opposition

En RDC, une fronde est apparue ce week-end au sein du Rassemblement de l'opposition. Alors que les nouveaux leaders avaient été nommés vendredi, Félix Tshisekedi en tant que président et Pierre Lumbi président du Conseil des sages, des ténors dissidents ont choisi leur propre président des sages, en la personne de Joseph Olenghankoy. Certains des dissidents ont ensuite demandé à la Conférence épiscopale de trancher. « Ce n'est pas à la Cenco de s'immiscer dans les querelles internes des plateformes politiques », répondent les évêques qui reconnaissent au passage un « large consensus » autour du choix de Félix Tshisekedi. Globalement, le vice-président de la Cenco, Mgr Fridolin Ambongo, craint que ces manœuvres politiques retardent davantage l'application de l'accord du 31 décembre. Dans le pire des cas, c’est de mettre dans les oubliettes l’accord du 31 Decembre.